Le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, nous a fait parvenir la mise au point suivante au sujet du rapport d'un groupe d'ONG qui avait affirmé que le gouvernement avait « raté le délai fixé pour adhérer à la Convention internationale de lutte contre la torture » :
« L'Orient-Le Jour a publié en date du 25 décembre une information, sans doute fournie pas des ONG, dans le but de faire pression sur l'État libanais afin qu'il mette en place un mécanisme de prévention de la torture. Cela appelle quelques observations :
- Le gouvernement a été démissionnaire depuis le 20 juin 2009.
- Le comité chargé par le ministère de la Justice, depuis le 20 juin, n'a pas encore terminé ses travaux, bien qu'ayant remis son rapport depuis le 30 septembre, même après l'avis formel du ministère. Certaines des ONG concernées font elles-mêmes partie du comité.
- Les Nations unies ont prévu d'organiser un atelier de travail sur la question début février 2010.
- Le ministère de la Justice estime être suffisamment engagé dans son combat pour les droits de l'homme. De telles informations nous paraissent contre-productives, tant elles tiennent peu compte des procédures constitutionnelles en vigueur au Liban. »
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