La ville de Bécharré a fait des adieux émouvants hier
après-midi à Charbel Rahmé (32 ans), un agent de la Sûreté générale abattu la
veille au barrage de l’armée à Madfoun. Le patriarche maronite a délégué Mgr
Roland Aboujaoudé pour le représenter aux obsèques, qui se sont tenues à
l’église Mar Saba.
Le parquet militaire s’est saisi de cette affaire, la deuxième en moins d’un mois, au cours de laquelle un homme est abattu à un barrage de l’armée. La première avait failli mettre le feu aux poudres au Akkar. L’enquête, prise en main par Sakr Sakr, avocat du gouvernement près le Tribunal militaire, tente de déterminer pourquoi le jeune homme, lui-même membre des forces de sécurité libanaises, n’a pas obtempéré au signal d’arrêt que lui avaient adressé les soldats au barrage. Ces derniers, précise-t-on de source judiciaire, avaient d’abord tiré sur les pneus de la voiture, puis sur son conducteur. L’homme devait décéder sur-le-champ d’une balle qui l’a atteint à la tête.
La députée de Bécharré, Sethrida Geagea, a pris contact à deux reprises hier avec le commandant de l’armée pour l’inciter à tirer au clair, le plus vite possible, les circonstances de cette bavure. Notons que le frère de la victime est lui-même un officier de l’armée.
Bécharré a observé hier une journée de grève et de deuil, pour protester contre cet incident. Par contre, la municipalité a assuré que toutes les routes du caza sont ouvertes.
Le parquet militaire s’est saisi de cette affaire, la deuxième en moins d’un mois, au cours de laquelle un homme est abattu à un barrage de l’armée. La première avait failli mettre le feu aux poudres au Akkar. L’enquête, prise en main par Sakr Sakr, avocat du gouvernement près le Tribunal militaire, tente de déterminer pourquoi le jeune homme, lui-même membre des forces de sécurité libanaises, n’a pas obtempéré au signal d’arrêt que lui avaient adressé les soldats au barrage. Ces derniers, précise-t-on de source judiciaire, avaient d’abord tiré sur les pneus de la voiture, puis sur son conducteur. L’homme devait décéder sur-le-champ d’une balle qui l’a atteint à la tête.
La députée de Bécharré, Sethrida Geagea, a pris contact à deux reprises hier avec le commandant de l’armée pour l’inciter à tirer au clair, le plus vite possible, les circonstances de cette bavure. Notons que le frère de la victime est lui-même un officier de l’armée.
Bécharré a observé hier une journée de grève et de deuil, pour protester contre cet incident. Par contre, la municipalité a assuré que toutes les routes du caza sont ouvertes.
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