The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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August 31, 2010

Now Lebanon - Keyrouz submits proposal to abolish honor killing code, August 31, 2010

Lebanese Forces bloc MP Elie Keyrouz submitted a proposal to the parliament to abolish Article 562 of the penal code, which pertains to honor killings in Lebanon, according to a statement issued Tuesday by Keyrouz’s office.

The statement said that the proposal calls for ending honor killings, adding that the issue reflects inequality between men and women.

Joumblatt pour « une distinction entre l’acte d’accusation et le travail du TSL »

« Il ne fait pas de doute que les attaques continuelles contre le Tribunal spécial pour le Liban (TSL, pour le jugement des assassins de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri) ne sont pas utiles et ne font qu'accroître la tension, a estimé hier le député Walid Joumblatt, chef du bloc de la Rencontre démocratique. Il faut faire la distincion entre l'acte d'accusation, qui pourrait devenir un prétexte pour faire éclater la discorde au Liban, et le travail du TSL dont la création a fait l'unanimité auprès des Libanais. »
Dans sa déclaration hebdomadaire au journal al-Anba', M. Joumblatt a commenté les derniers événements qui ont secoué Bourj Abi Haïdar à Beyrouth entre des membres du Hezbollah et d'autres des Ahbache. « Les discours d'escalade de part et d'autre résulteront en une tension accrue sur le terrain et dans la rue, a-t-il souligné. Quels que soient les efforts fournis, ils ne réussiront pas à éviter la discorde et réduire la tension grandissante à tous les niveaux. »

Et d'ajouter : « L'incident de Bourj Abi Haïdar, que tout le monde s'est accordé à qualifier d'incident individuel, aurait dû servir de motivation pour raviver les canaux de communication et de rapprochement. Cet incident n'est pas sans rappeler celui qui a coûté la vie à Loutfi Zeineddine, que nous avions insisté à l'époque, ainsi que les autres forces politiques, à considérer comme un acte individuel pour éviter la discorde. Rappelons-nous comment l'armée avait alors arrêté les meurtriers en un temps record et les avait remis à la justice. L'affaire s'était arrêtée là grâce à l'éveil des forces politiques concernées. »
M. Joumblatt a estimé que la proposition d'inclure cet incident sur le menu des discussions de la table de dialogue ne ferait qu'alourdir l'ordre du jour, ce qui serait « sans intérêt ». Il a trouvé plus utile la création de comités de quartier chargés du suivi des revendications de la population, notamment dans les régions pauvres.

Naharnet - Sadr Still Alive, Held Captive by Gadhafi: Sadr's Son - August 31, 2010

Imam Moussa Sadr, who disappeared during a visit to Libya 32 years ago, was still alive and being held captive by Libyan leader Moammar Gadhafi, his son Sadreddine Sadr said Monday.
"Imam Sadr, Sheikh Mohammed Yaaqoub and jounalist Abbas Badreddine are still alive and are being held captive in the hands of Gadhafi," Sadreddine said in an interview published Monday by state-run National News Agency.
He said Gadhafi had claimed that the three men traveled to Rome "but Italian judicial authorities and Lebanese investigations and a lot of other information have proved that they did not leave Libya."

Sadreddine said Gadhafi had during the past 24 years insisted that Sadr and his two companions left for Italy.

But on Aug. 31, 2002, Sadreddine recalled, Gadhafi admitted that Sadr and his companions "entered Libya at the invitation of government officials and disappeared there."

Sadreddine put the blame on Lebanese judicial authorities for negligence in his father's case.

"I am far from politics, but our duty is to liberate them first so that we can carry on the march," Sadreddine told NNA. "Secondly, we have to walk in the footsteps of the Imam."

Iloubnan - Remembering the Disappeared - August 31, 2010

At the demonstration, August 30, Hamra. Photo: Anne Ilcinkas

The Khiam Center for Rehabilitation organized a rally outside the headquarters of the Red Cross in Hamra to mark the International Day of the Disappeared. Some 30 relatives of missing people went in town asking the government to remember the Disappeared.
Some 17,000 people vanished during the Lebanese civil war, most - it is thought - abducted and killed by militias. But some believe a few hundred may still be alive in Syrian and Israeli jails.

Because of the reluctance to stir up memories of the war, little has been done by the government to investigate the whereabouts of the missing.

The people who went missing during Lebanon's civil war in the 1970s and 80s are in danger of being forgotten as their parents and siblings grow older. "Its all about a reminder," explained the organizers of the rally, dedicated to "the Lebanese government, that has taken no initiative to deal with the issue of Lebanese missing".

Assafir - Lebanon CLDH , Solid, Day of the Disappeared - August 31, 2010

في يومهم، جمعيات تدعو لتكريم ذكراهم

أصدر «المركز اللبناني لحقوق الإنسان»، و«لجنة دعم المعتقلين والمنفيين اللبنانيين - سوليد»، و«لجنة أهالي المخطوفين والمفقودين في لبنان»، و«لجنة أهالي المعتقلين اللبنانيين في السجون السورية»، بيانا لمناسبة «اليوم العالمي للمفقودين» أمس، أعربوا فيه عن تضامنهم مع كل العائلات التي تقع ضحية هذه الجريمة.
ودعا البيان «الحكومة اللبنانية إلى تكريم ذكرى المفقودين اللبنانيين ووضع حد لمعاناة عائلاتهم، وذلك عبر اتخاذ كل التدابير اللازمة لكشف مصير المفقودين. تجدر الإشارة إلى أن لجاناً فعالة لكشف مصير المفقودين قد أنشئت في كل من البوسنة، الأرجنتين والمغرب، من أجل الردّ على تساؤلات الأهالي وكشف مصير ذويهم، ولكن الأمر لم يحصل في لبنان».
وطالب الحكومة بـ«حل اللجنة اللبنانية - السورية، وإنشاء لجنة وطنية تعنى بمصير المفقودين كما هو منصوص عليه في المادتين 15 و16 من البيان الوزاري الذي أقرته حكومة الوحدة الوطنية العام 2008. والترجمة العملية للاعتراف الرسمي بأهمية مسألة المفقودين قسراً، والمساهمة في البدء بتنفيذ عملية إحصاء للأشخاص المفقودين، وتحديد هوياتهم، وإنشاء قاعدة بيانات الحمض النووي لكل عائلات المفقودين، والتحضير لنبش كل المقابر الجماعية في لبنان وفقا للمعايير الدولية المتعلقة بذلك، والتصديق على الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري، وإدراج نصوصها في القانون اللبناني».

L'orient le Jour - Sard Case: "The Lebanese Justice did not do its work", accuses the Imam's Son - August 31, 2010

Affaire Sadr : « La justice libanaise n’a pas fait son travail », accuse le fils de l’imam

Comme à l'accoutumée depuis plusieurs années déjà, le mouvement Amal commémorera aujourd'hui, lors d'une cérémonie officielle, la trente-deuxième année de la disparition de l'imam Moussa Sadr et de ses compagnons, lors d'un festival qui aura pour titre « La paix du Liban » et au cours duquel le chef du Parlement, Nabih Berry, prononcera une allocution. À cette occasion, l'Agence nationale pour l'information a rencontré le fils de l'imam disparu, Sadreddine Sadr, qui a accepté, pour la première fois, d'accorder un entretien à la presse.
Retraçant l'épisode de la disparition de son père, M. Sadr a rappelé comment son père avait été porté disparu après un voyage officiel effectué en Libye avec deux de ses compagnons. À l'époque, le président libyen, Mouammar Kadhafi, avait nié le fait que leur disparition avait eu lieu en Libye, affirmant qu'ils étaient repartis pour Rome, précise le fils.
« Or, l'enquête effectuée par la justice italienne et les services libanais avait bien prouvé qu'ils n'avaient pas quitté la Libye », dit-il. Durant 24 années, M. Kadhafi prétendait qu'ils avaient quitté le pays et ceci a duré jusqu'en août 2002 lorsque le président libyen a reconnu publiquement que l'imam et ses compagnons sont effectivement entrés en Libye sur invitation des autorités officielles et ont ensuite disparu dans le pays, ajoute M. Sadr, qui explique que, depuis, la justice a été saisie de l'affaire.
À ce stade, poursuit le fils de l'imam, le juge d'instruction près la Cour de justice libanaise a publié un acte d'accusation à l'encontre du président libyen, le déclarant coupable d'avoir organisé le rapt de l'imam et de ses compagnons, et de les avoir détenus. Un mandat d'arrêt avait même était émis contre lui.
« Malheureusement, et depuis 2008 à ce jour, la Cour de justice n'a pas encore fixé la date du procès », déplore M. Sadr qui insiste pour dire que « la justice libanaise n'a pas fait son travail ». « Les mandats d'arrêt émis contre M. Kadhafi et ses auxiliaires sont restés dans les tiroirs et n'ont jamais été publiés. Nous ne voulons du tort à personne. Mais il s'agit d'une affaire de droit. C'est une honte pour nous, pour la justice libanaise, l'État et la société arabe dans son ensemble de rester aussi silencieux », a affirmé M. Sadr, rappelant au passage que le gouvernement actuel s'est engagé à multiplier les efforts pour mettre au clair cette affaire. « Aucun pas n'a été fait depuis », conclut M. Sadr.

Daily Star - Imam Sadr and companions still alive in captivity of Libya, son tells news agency - August 31, 2010

BEIRUT: The son of disappeared Imam Musa Sadr has said his father and his companions is still alive in Libyan jails.

Sadreddine Sadr told the state-run National News Agency (NNA) in an exclusive interview on Monday that his father Sadr, who disappeared during a visit to Libya in 1978, was still alive and being held captive by Libyan leader Moammar Gadhafi.

“Imam Sadr, Sheikh Mohammed Yaaqoub and journalist Abbas Badreddine are still alive and are being held captive by Gadhafi,” Sadreddine Sadr told the NNA.

Sadr said that Moammar Gadhafi had claimed that the three men left Tripoli for Rome “but Italian judicial authorities and Lebanese investigations and a lot of other information have proved that they did not leave Libya.”

Sadr said that during the past 24 years Gadhafi had insisted that Sadr and his two companions left for Italy.

But on August 31, 2002, Sadr recalled, Gadhafi admitted that Musa Sadr and his companions “entered Libya upon the invitation of government officials and disappeared there.”

Sadr placed the blame on the Lebanese judicial authorities for negligence in his father’s case.

“I am far from politics, but our duty is to liberate them first so that we can carry on the march,” Sadreddine told NNA. “Second, we have to walk in the footsteps of the imam.”

In the 1960s the Iranian-born imam became one of the most prominent advocates for the Shiite population of Lebanon, a group that was disadvantaged both economically and politically.

In 1969, Sadr was appointed as the first head of the Higher Shiite Council and in 1974 founded the Amal Movement.

The current head of the Amal Movement, Speaker Nabih Berri, is expected to give a speech during a rally in southern coastal city of Tyre on Tuesday to mark the disappearance of Imam Sadr.

In his speech, Speaker Berri will tackle recent developments on the Lebanese scene in addition to any new details about Sadr’s disappearance. – The Daily Star

Read more: http://www.dailystar.com.lb/article.asp?edition_id=1&categ_id=2&article_id=118823#ixzz0yBQz4cjY

Joumblatt pour « une distinction entre l’acte d’accusation et le travail du TSL »

Un incident « individuel » a mis à feu et à sang tous les quartiers populaires de Beyrouth-Ouest, soit une bonne moitié de cette moitié de la capitale. Mais alors, qu'est-ce qui arriverait quand le procureur Daniel Bellemare aura publié son acte d'accusation dans l'assassinat du président Rafic Hariri et de ses compagnons de destin, en février 2005, ainsi que dans la série effroyable d'attentats et de meurtres qui ont suivi jusqu'en mai 2008. Les menaces de riposte explosive à l'éventuelle implication d'éléments du Hezbollah ne cessent de déferler en rafale.
D'autant plus inquiétantes que le seul bouclier possible, l'État, se montre faible sur le terrain, pour des raisons politiques, et l'avoue. Sera-t-il capable, dans les mois qui viennent, de redresser la barre et d'assumer la toute première de ses obligations, la protection des gens ? C'est-à-dire de veiller à empêcher que les réactions aux conclusions du parquet du TSL ne provoquent des troubles de rue, des affrontements confessionnels, avec risque de guerre civile généralisée ? Les groupes de toutes sortes, et les particuliers, seront-ils obligés de tenter d'assurer eux-mêmes leur sécurité ?

Il est clair que la totalité des institutions, des services et des mécanismes publics doivent être mobilisés immédiatement. Dans le cadre d'un plan coordonné, comme les pays évolués en disposent en permanence pour toutes sortes d'incidences négatives, en vue de contrôler de près les effets potentiels de l'acte d'accusation. Attendre, ce serait sûrement agir trop tard. Et alors, chacun accuserait le vis-à-vis d'avoir mis le feu aux poudres, tous s'entendant cependant pour reprocher à l'État sa passivité. Tandis que les Libanais pleureraient leurs morts, souffriraient avec leurs blessés, ou recenseraient leurs immeubles, leurs magasins et leurs biens détruits. Du fait d'éléments armés qu'encore une fois on qualifierait d'incontrôlés. Sans jamais les identifier, les arrêter et les mettre au pas. Et cette fable de trublions libres reste encore la meilleure hypothèse, car elle signifierait que le Liban ne serait pas plongé officiellement dans la guerre civile.
Le président Nabih Berry, speaker du Parlement libanais et juriste de formation, rappelle qu'il faut respecter scrupuleusement le distinguo entre l'acte d'accusation et le Tribunal international pour le Liban (TSL). Une observation importante autant que pertinente. Car l'acte d'accusation pourrait se fonder sur des éléments de preuve insuffisants, pour établir des mises en cause techniquement injustifiées. Auquel cas, et indépendamment de ce que le TSL lui-même en penserait, les membres du gouvernement libanais seraient tous d'accord pour dénoncer, et rejeter, le document en question. Il n'y aurait dans le pays ni division ni clash faisant voler en éclats la stabilité nationale. Il n'y aurait pas non plus de crise gouvernementale. Et l'on attendait le déroulement, puis l'issue du procès, seul le verdict du tribunal comptant en définitive. Alors que c'est une aberration absolue, peut-être mortelle, que de considérer un réquisitoire comme un jugement incontournable, inattaquable, surtout quand il n'est pas encore prononcé !
Tout comme il reste tout à fait absurde, autant que nocif, de condamner le TSL, de le traiter d'israélien, d'instrument de complot, à cause des velléités que l'on prête, sans en avoir du reste aucune certitude, à la commission d'enquête, et au bureau du procureur. En d'autres termes, lorsque l'homme de robe Berry assure qu'il ne faut pas faire d'amalgame entre la cour et le parquet, il dédouane le tribunal. Il le blanchit, jusqu'à preuve du contraire, suivant les bonnes règles du judiciairement correct.
En ce qui concerne l'acte d'accusation, pivot même de tout danger pour notre pays, il faut, en marge des dispositions politiques et sécuritaires de prévention, un traitement juridique adéquat. Le gouvernement doit mettre sur pied, dès à présent, une batterie d'équipes spécialisées dans les différents domaines du droit pénal terroriste, pour décortiquer l'acte d'accusation, en analyser tous les attendus et y répondre point par point. Les commentaires devraient même être préparés sans tarder, en base d'hypothèses vraisemblables sur ce que le rapport pourrait contenir.
Mais la raison peut-elle prévaloir, dans la situation actuelle ? Le Hezbollah n'est pas disposé à mettre de l'eau dans son vin. Et l'on entend son allié, l'ancien ministre Wi'am Wahhab, exiger la démission du président du Conseil, son remplacement. Plus exactement, la mise en place d'un nouveau gouvernement de transition. Parce que, selon ce prosyrien, il y a conflit d'intérêts, car Saad Hariri est le fils de la première victime dont le tribunal international examine l'assassinat, le président Rafic Hariri. En clair, il faudrait un cabinet qui neutralise, ou liquide, le TSL, et la vérité. Ce que Saad Hariri et les Libanais de bonne foi ne peuvent jamais accepter.

Now Lebanon - Woman and her children kidnapped in South - August 31, 2010

NOW Lebanon’s correspondent reported on Tuesday that a woman identified as Iman Hassan Qobeissy and her two children, Hadi and Yara Ghandour, were kidnapped by unidentified individuals in South Lebanon.

The kidnappers called the woman’s brother asking for a ransom, the correspondent added.

Security forces have launched an investigation into the issue.

To read more: http://www.nowlebanon.com/NewsArticleDetails.aspx?ID=198104#ixzz0yGaZNw1x

Now Lebanon - As-Safir: Bourj Abi Haidar detainees are not politically-affiliated, August 31, 2010

As-Safir quoted on Tuesday an unnamed security source as saying that preliminary investigations related to last week’s Bourj Abi Haidar clashes showed that those arrested do not belong to any political organization.

A deadly street battle shook the Bourj Abi Haidar district in the Lebanese capital on August 24, pitting supporters of Hezbollah against those of Sunni outfit Al-Ahbash – also known as Association of Islamic Charitable Projects – two parties with warm ties to Damascus.

The daily added that most detainees are ex-offenders.

-NOW Lebanon

August 30, 2010

Iloubnan - Lebanon army chief says 10 arrested over deadly clash, August 30, 2010

Lebanon army chief says 10 arrested over deadly clash
AFP - August 30, 2010

BEIRUT - The number of arrests linked to a street battle in which three people were killed in mainly Muslim west Beirut last week has risen to 10, Lebanon's army chief said in comments published on Monday.

"Army operations in the area are ongoing... and we have arrested 10 persons and not just four" as was previously reported, General Jean Kahwaji told the local Arabic-language daily As-Safir.

"What is required is that no one ignite a fire and then demand the army put it out," he was quoted as saying. A deadly street battle shook the Burj Abi Haidar district in the Lebanese capital on August 24, pitting supporters of Shiite group Hezbollah against those of Sunni outfit Al-Ahbash, two parties with warm ties to Damascus. Tuesday's clash, which reportedly began as a row over a parking space and escalated into a battle with automatic weapons and rocket-propelled grenades, left three dead, including Hezbollah official Mohammed Fawaz, and 11 people wounded.

The incident has again put Hezbollah's arms in the limelight and raised fears of a repeat of May 2008, when gunmen supporting an alliance led by the Shiite group staged a takeover of west Beirut and forced the closure of the airport.

Some 100 people were killed in the week-long battle, which also involved Druze and Sunnis and was sparked by a government crackdown on Hezbollah's private communications network. Lebanon's interior and defence ministers were scheduled to meet with Prime Minister Saad Hariri on Monday to forge an agreement on the control of widespread armament in Beirut in the wake of the latest clash.
But the meeting will exclude discussions on the arsenal of Iranian- and Syrian-backed Hezbollah, which argues its weapons are necessary to defend itself against its arch-foe Israel.

"Certain measures should be taken, at the very least to find a means to control armament within the capital," Interior Minister Ziad Baroud told As-Safir.

"But disarming the resistance (Hezbollah) is not on the table, even in Beirut, as we are fully aware of the sensitivity of the situation and we can agree on a unique formula for the resistance's arms in Beirut."

Now Lebanon - Sadr’s son: My father is alive in Qaddafi’s prisons - August 30, 2010

Shia leader Imam Moussa Sadr and his two companions are “still alive and prisoners in the hand of [Libyan President Moammar] Qaddafi,” Sadr’s son, Moussa ad-Din Sadr, told the National News Agency (NNA) on Monday.

He added that the Lebanese government is not taking any positive steps on the issue.

Sadr and his two companions disappeared in Libya in 1978.

The Lebanese judiciary took some measures to charge Qaddafi since he admitted in 2002 that Sadr disappeared in Libya.

However, he added that the Lebanese judiciary has not followed up on the matter.

Sadr’s son also said that he was not blaming anyone, but is instead of asking the government to pressure Qaddafi over the disappearance of his father.

-NOW Lebanon

To read more: http://www.nowlebanon.com/NewsArticleDetails.aspx?ID=197824##ixzz0yBPInLRD

Press Release - International Day of the Disappeared

A l’occasion de la journée internationale des disparus, le Centre Libanais des Droits Humains, SOLIDE (Support of Lebanese in Detention and Exile), le Comité des parents de personnes enlevées ou disparues au Liban et le Comité des familles de détenus libanais en Syrie souhaitent exprimer leur solidarité envers toutes les familles victimes de ce crime à travers le monde. Nous déplorons particulièrement la répression acharnée pendant les 4 dernières semaines des familles des disparus en Algérie par les forces de l'ordre lors de leur rassemblement hebdomadaire et appelons les autorités algériennes à arrêter ces pratiques et assumer leurs responsabilités afin de faire toute la lumière sur le sort de tous les disparus.

Nous appelons le gouvernement libanais à honorer la mémoire des disparus libanais et à mettre fin à la souffrance de leurs familles en prenant toutes les mesures nécessaires pour élucider leurs sorts. De vraies commissions pour élucider le sort des disparus ont été créées en Bosnie, en Argentine et au Maroc pour donner une réponse aux familles mais jamais au Liban.

Nous demandons instamment au gouvernement de prendre les mesures suivantes :

- dissoudre la commission libano-syrienne et créer une commission nationale sur les personnes disparues comme le stipulent les articles 15 et 16 de la Déclaration ministérielle de 2008 du gouvernement d’unité nationale.
- mettre en pratique la reconnaissance officielle de l'importance de la question des disparitions forcées et contribuer à la mise en œuvre d'un processus de recensement et d’identification des personnes disparues.
- établir une base de données ADN pour toutes les familles des disparus et exhumer tous les charniers au Liban, et ce, conformément aux normes internationales d’exhumation.
- ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées et transposer ces textes dans la loi libanaise.
Le droit des familles à la Vérité est consacré dans le Protocol I des Conventions de Genève dont le Liban est partie. Ce droit constitue non seulement le droit des familles des disparus mais également un droit collectif à la mémoire que l’Etat à la responsabilité de préserver.

Contact presse : Wadih Al Asmar 70 950 780, Wadad Halwani 03 706 685, Ghazi Aad 03 242 063

Le 3 et 4 septembre, nous soutenons un événement de sensibilisation à la cause des disparus organisé par un mouvement de militants indépendants qui aura lieu au jardin Joubran Khalil Joubran. Pendant ces 2 jours, de nombreuses activités artistiques sont au programme, telles que des expositions photos, des installations artistiques, des activités interactives, un concert de musique alternative, et la projection de plusieurs documentaires.

بمناسبة اليوم العالمي للمفقودين، يودّ المركز اللبناني لحقوق الإنسان، و لجنة دعم المعتقلين والمنفيين اللّبنانيين "سوليد"، و لجنة أهالي المخطوفين والمفقودين في "لبنان"، و لجنة أهالي المعتقلين اللّبنانيين في السجون السورية، أن يعربوا عن عن تضامنهم مع كافة العائلات التي تقع ضحية هذه الجريمة في جميع أنحاء العالم. وإننا نشجب بشكل خاص أعمال القمع العنيفة التي تعرضت لها عائلات المفقودين على يد قوات الأمن في "الجزائر"،في خلال الأسابيع الأربعة الأخيرة، وذلك أثناء الاجتماع الأسبوعي الذي تعقده. كما وأننا نحث السلطات الجزائرية على وقف هذه الممارسات، وعلى تحمل مسؤولياتها لإلقاء الضوء على مصير المفقودين جميعهم.

وندعو الحكومة اللبنانية إلى تكريم ذكرى المفقودين اللبنانيين ووضع حد لمعاناة عائلاتهم وذلك عبر اتخاذ كل التدابير اللازمة لكشف مصير المفقودين. وتجدر الإشارة إلى أنّ لجانًا فعّالة لكشف مصير المفقودين قد أنشئت في كلّ من دول "البوسنة"، و"الأرجنتين"، و"المغرب" على سبيل المثال، من أجل الرد على تساؤلات الأهالي وكشف مصير ذويهم، ولكن الأمر لم يحصل في "لبنان".

ونطالب الحكومة أن تتخذ فورًا التدابير التالية :

- حل اللجنة اللبنانية – السورية، وإنشاء لجنة وطنية تُعنى بمصير المفقودين كما هو منصوص عليه في المادتين 15 و 16 من البيان الوزاري الذي أقرته حكومة الوحدة الوطنية العام 2008.
- الترجمة العملية للاعتراف الرسمي بأهمية مسألة المفقودين قسرًا، والمساهمة في البدء بتنفيذ عملية إحصاء للأشخاص المفقودين، وتحديد هوياتهم.
- إنشاء قاعدة بيانات الحمض النووي لكلّ عائلات المفقودين، والتحضير لنبش كافة المقابر الجماعية في "لبنان" وفقاً للمعايير الدولية المتعلقة بذلك.
- التصديق على الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري، وإدراج نصوصها في القانون اللبناني.
يكرس "البروتوكول" الأول من اتفاقيات "جنيف"، و"لبنان" طرف فيها، حق العائلات في معرفة الحقيقة، ولا ينحصر هذا الحق بـعائلات المفقودين فحسب بل هو حق للمجتمع بالتذكر، تقع على عاتق الدولة مسؤولية الحفاظ عليه.

لأيّ معلومات الاتصال ب: وديع الاسمر 70950780، وداد حلواني 03706685، غازي عاد 03242063

ملاحظة

سنقدم دعمنا في الثالث والرابع من سبتمبر/ أيلول لحدث مكرس للتوعية حول قضية المفقودين، تنظمه حركة ناشطين مستقلين في حديقة "جبران خليل جبران" في هذه المناسبة العالمية. سيتخلل البرنامج أنشطة فنية عدة منها : إقامة معارض للصور، تجهيزات فنية، ونشاطات تفاعلية، بالإضافة إلى حفل للموسيقى البديلة، وعرض أفلام وثائقية متعددة

L'Orient le Jour - Kabalan calls Kadhafi to Shed light on Sadr's Fate

Kabalan appelle Kadhafi à faire la lumière sur le sort de Sadr

Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a appelé hier le président libyen Mouammar Kadhafi à faire la lumière sur le sort de l'imam Moussa Sadr et de ses compagnons, disparus il y a 32 ans alors qu'ils se rendaient en Italie.
« Que gagne-t-il à garder le mystère dans cette affaire, dans laquelle les seuls gagnants sont les agents (...) ? Dans l'intérêt de qui maintient-on l'imam Sadr et ses frères loin de leur patrie mère ? » s'est interrogé cheikh Kabalan, qui a appelé les dirigeants arabes et musulmans à faire la lumière sur cette énigme, affirmant qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour suivre cette affaire jusqu'au bout.
Représentant le président de la Chambre Nabih Berry à un iftar à Zahrani, le député Michel Moussa a lui aussi appelé le gouvernement et la communauté internationale à exercer plus de pressions sur le régime libyen pour que la lumière soit faite sur le sort de l'imam Sadr.
Quant à l'ancien député Hassan Yaacoub, fils de l'un des disparus avec Moussa Sadr, il a prôné, dans le cadre d'une conférence de presse à Bednayel, la formation d'un comité ministériel qui serait chargé de suivre cette affaire.

August 27, 2010

Mirza Hasn't Yet Received Hizbullah's Answer on Bellemare's Request

General Prosecutor Said Mirza hasn't yet received any answer from Hizbullah official Wafiq Safa on Special Tribunal for Lebanon Prosecutor Daniel Bellemare's request to provide the remaining material to which the Hizbullah chief referred to in his press conference on August 9.
An Nahar daily said Friday that Mirza would make the announcement in a statement upon receiving Hizbullah's answer.

"Hizbullah officials hand-delivered to the Prosecutor General of Lebanon an envelope containing six DVDs," Bellemare's office said in a press release.

"The preliminary assessment of the DVDs has determined that the response is incomplete since the material that was handed over is limited to the material shown during the 9 August 2010 press conference and does not contain "the rest of the evidence" that Mr. Hassan Nasrallah referred to in his press conference," it added.

Now Lebanon - Geagea says Beirut clashes target PM, STL - August 27, 2010

In an interview with Al-Liwaa newspaper published on Friday, Lebanese Forces leader Samir Geagea said that Tuesday’s clashes in Beirut targeted Prime Minister Saad Hariri and the Special Tribunal for Lebanon (STL).

Clashes broke out in the Beirut neighborhood of Bourj Abi Haidar on Tuesday between supporters of the Association of Islamic Charitable Projects—also known as Al-Ahbash—and Hezbollah, leading to the death of three people, including Hezbollah official Mohammad Fawwaz.

Al-Ahbash is a Sunni pro-Syrian group and describes itself as a charitable organization promoting Islamic culture.

“Such clashes will not succeed in intimidating Hariri or us,” Geagea said.

He called on the relevant state authorities to deal seriously with the investigations into the clashes and to reach a political agreement so as to prevent any future conflict.

The LF leader also said that he has information that his residence and the LF’s offices in Maarab are being monitored so as to possibly plan an attack on those two locations.

“The LF is dealing seriously with the information [it has obtained] before it decides on the next step it takes,” Geagea said.

L'Orient le jour - Vaches mortes : les trois bateaux coupables identifiés, August 27, 2010

L'enquête du ministère de l'Environnement dans l'affaire des vaches mortes trouvées sur des plages libanaises depuis mardi a porté ses fruits. Selon le communiqué du ministère publié hier, trois bateaux transportant des bovins sont entrés au port de Beyrouth les 16, 17 et 20 août. L'un d'eux avait à son bord 16 vaches mortes, le second 13 et le troisième 3. Les capitaines des bateaux ont signé un engagement à la demande du port de Beyrouth, les enjoignant de jeter les animaux morts en mer hors des eaux territoriales libanaises. Toutefois, poursuit le communiqué, quand les vaches sont apparues sur la côte libanaise, et grâce à la coordination entre les ministères de l'Environnement et de la Justice, le parquet du Nord s'est saisi de l'affaire, a délivré des mandats d'amener à l'encontre des capitaines des trois navires et a demandé la saisie des bateaux.
Il s'est cependant avéré que le dernier bateau a quitté le port le 21 août, c'est-à-dire deux jours avant l'apparition des premières vaches sur la côte. De ce fait, souligne le communiqué, il a été convenu que le ministre de l'Environnement enverra une lettre dans les vingt-quatre heures au ministère de la Justice pour coordonner avec la direction du port de Beyrouth et avec les services de sécurité, afin de prendre des mesures juridiques et dissuasives contre les bateaux concernés en cas de retour à Beyrouth.

Par ailleurs, la Défense civile a retiré hier de l'eau toutes les vaches repérées sur la côte de Batroun jusqu'à Madfoun, suite aux contacts effectués par le ministre de l'Environnement Mohammad Rahal et des défenseurs de l'environnement, dès les premières heures du matin.

August 26, 2010

Naharnet - Report: 2 High-ranking Non-civilians Arrested on Suspicion of Spying for Israel

Report: 2 High-ranking Non-civilians Arrested on Suspicion of Spying for Israel
Lebanese authorities are questioning two high-ranking non-civilian employees on suspicion of spying for Israel, the Kuwaiti al-Rai newspaper reported Thursday.
It said the questioning was taking place in full secrecy.

According to the daily, M. Kh. and W. Z. were arrested several days ago.

Al-Rai said the two men's arrest came after the seizure of Ogero employee Tony Butros, whose post at the telecommunications company allowed him to easily communicate with the Israeli Mossad.

August 25, 2010 - Now Lebanon - Sarkozy to reportedly reiterate France’s support of STL

French President Nicolas Sarkozy is expected to reiterate his country’s commitment and support of the Special Tribunal for Lebanon (STL) during a speech on Wednesday, Al-Markaziya News Agency reported.

Sarkozy will also reportedly address matters related to UNIFIL, and voice the importance of having the peacekeeping troops to ensure stability in Lebanon.

An anonymous French source also told the news agency on Wednesday that none of Hezbollah, Iran, Syria or Israel have interests in triggering a regional war.

August 26, 2010 - Now Lebanon - We do not acknowledge STL, says Hezbollah source

An unnamed Hezbollah source told An-Nahar newspaper in an interview published on Thursday that his party does not acknowledge the Special Tribunal for Lebanon (STL), which is probing the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri.

“We are not cooperating with STL [either],” the source said, adding that Hezbollah will only deal with the Lebanese judiciary.

The STL requested Hezbollah to submit all its material related to the Rafik Hariri murder.

On August 9, Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah showed video footage and the confession of an alleged spy, which he said implicate Israel in the killing of Rafik Hariri.

Last week, Attorney General Judge Said Mirza received from Hezbollah official Wafik Safa a file containing the information requested by the STL.

-NOW Lebanon

August 26, 2010 - L'Orient le jour - Mirza adresse au Hezbollah la requête de Bellemare

Le procureur général de la Cour de cassation, Saïd Mirza, a indiqué qu'il a informé les responsables du Hezbollah que le bureau du procureur du Tribunal spécial pour le Liban, Daniel Bellemare, souhaite avoir tous les éléments de preuve en possession de son chef, Hassan Nasrallah, et dont il avait fait état dans sa conférence de presse du 3 août.
Entre-temps, le dossier du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) et l'acte d'accusation que le juge Bellemare doit publier au terme de son enquête continuent de faire couler beaucoup d'encre. Coupant court aux spéculations à ce sujet, le député Élie Marouni a assuré dans une interview au site Internet d'informations nowlebanon que personne ne connaît la date de parution ou le contenu de l'acte d'accusation. Il a insisté sur le fait que la majorité n'acceptera pas un acte d'accusation qui ne serait pas fondé sur des preuves convaincantes « parce qu'elle est déterminée à connaître la vérité ».

M. Marouni s'est aussi dit étonné de la campagne contre les faux témoins. « Si nous ignorons le contenu de l'acte d'accusation, comment
pouvons-nous savoir s'il existe ou non de faux témoins ? » s'est-il interrogé.
Mais le Hezbollah reste persuadé que les faux témoins existent. Par la bouche du ministre de l'Agriculture, Hussein Hajj Hassan, il a estimé que la « Résistance » (le Hezbollah) fait l'objet d'un complot auquel des parties locales se seraient associées. « Nous sommes pour le calme et la stabilité au Liban, mais pas au prix d'accusations portées contre la Résistance », a-t-il dit.

August 25, 2010

YaLibnan - Water Insecurity

By Ghassan Karam

“Water water everywhere ,Nor a drop to drink” from the Rime of the Ancient Mariner is an adequate description to the water insecurity that is threatening the world as a whole but that is a practical certainty for the countries of the Middle East and North Africa. It is true that many an Arab country is blessed with an excess of Black Gold but the serious scarcity of fresh water availability could make Blue Gold much more important in determining the future of these lands.

Fresh water scarcity is a global problem but in some regions it is much more severe than others. The Middle East and North Africa are classified by the United Nations as the ones with the most water insecurity in the world. Although 75 % of the surface of the planet is water only 2.5% of that is fresh water and ¾ of that is not available since it is frozen icebergs. What is left is less than 1 % of the volume of water and even that 1% is not totally available since some of it is hard to get to and others are just soil dampness. What is important is to note that the amount of fresh water availability is fixed but it is, like most other resources, not evenly distributed. Many regions in the world have access to over 12000 cubic meters per capita per year while others have only a few hundred. Actually, the United Nations considers countries with 500 cubic meters of water per capita per year to be suffering of absolute water insecurity.

Unfortunately, many Arab states are already there, such as Kuwait, UAE, Qatar and Gaza. Furthermore it is estimated that the first world capital to run out of water will be Sana’a by 2020. Water availability is so scarce in MENA that the FAO projects that by 2025 17 Arab states will have to be classified under “scarce water supplies”. In order to put this in perspective the average water availability/consumption the typical Arab will be just 700 cubic meters per year when the global average is ten times as high in availability and 3-4 times in consumption. The situation for the most essential resource for life is so critical in MENA that less than 0.5% of the renewable water resources are in this region of the world. The stability of the water resources is even more acute if one is to remember that 75% of the water in this region originates from outside its political boundaries.

Given the expected increase in population in the region in addition to climate change and its attendant increased demand for water for irrigation the availability of water will be halved by 2050 which will imply severe water insecurity for the whole region. Whether these expected shortages translate into political instability and water wars is a potential outcome that needs to be taken seriously. That is at least one reason that calls for a major highly coordinated effort by all the countries to invest heavily in water infrastructure including modern irrigation techniques.

Lebanon is in a slightly better position than the average Arab country but definitely not in an enviable position of any water excesses. The best that can be said about the Lebanese situation is that it is less severe than Jordan, and the GCC to name a few. Estimates of water availability in Lebanon are rough and they vary between a conservative estimate of 2200 million cubic meters per year and almost 4000 million cubic meters of fresh water per year. As it is clear even the upper estimate provides each of the 4.5 million Lebanese only about 900 cubic meters per year. Lebanon is expected to be consuming just about 3000 million cubic meters of water by 2015. As the above figure makes it clear that would then imply that Lebanon needs huge investments in the next few years in order to gather a lot of this water that is wasted every year by flowing into the sea.

More than half of the water usage in Lebanon is needed for irrigation while about 30% goes for domestic uses. The remainder is used by industry.

The warning by Minister Gibran Basil about the impending water crisis in Lebanon must be taken very seriously. Arguably the crisis has already begun and is visible from the constant failure of the water authorities to deliver adequate amounts of water to its clients. One reason is the antiquated infrastructure and another is the lack of awareness to conserve this most precious of resources. Lebanon cannot afford not to construct a series of dams and to build a modern facility to supply Beirut, where half of the Lebanese reside, with the estimated 250 million cubic meters of water that it needs while it is currently getting less than half of that amount. It is also hoped that the impending water shortages will impel the Lebanese government to adopt a meaningful population policy. Lebanon is simply beyond its physical carrying capacity.

August 25, 2010 - Now Lebanon - STL indictment in the hands of the US, Jumblatt says

Progressive Socialist Party leader MP Walid Jumblatt told Al-Manar television on Tuesday the Special Tribunal for Lebanon’s (STL) indictment for the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri is in the hands of the US.

He also voiced the importance of staying patient until the STL issues its pending indictment, warning against dragging the country into sectarian strife.

Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah in July accused the STL of being an Israeli project designed to target the Resistance by implicating some of his party’s members in the Rafik Hariri murder.

August 25, 2010 - Now Lebanon - As-Sharq al-Awsat: Indicting Hezbollah members threatens Lebanon

As-Sharq al-Awsat newspaper quoted a Hezbollah source on Wednesday as saying that a Special Tribunal for Lebanon’s (STL) indictment accusing Hezbollah of being involved in the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik threatens not only the cabinet, but the entire country.

Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah said in July that the STL is an Israeli project designed to target Hezbollah by stirring up sectarian strife in Lebanon.

The daily added that Hezbollah is not discussing the possibility of its ministers resigning from the cabinet.

August 24, 2010 - ILoubnan - Hezbollah data on Hariri murder 'incomplete': UN

The UN tribunal probing the murder of Lebanese ex-premier Rafiq Hariri said on Tuesday evidence Hezbollah provided allegedly implicating Israel was incomplete and called for the remaining material to be submitted "without delay."

Earlier this month, the UN-backed Special Tribunal for Lebanon (STL) requested Lebanese authorities submit all material related to the murder in the possession of Hezbollah chief Hassan Nasrallah after the Shiite leader unveiled "evidence" his arch-foe Israel played a role in the assassination. "The preliminary assessment of the DVDs has determined that the response is incomplete since the material that was handed over is limited to the material shown during the August 9, 2010 press conference and does not contain 'the rest of the evidence' that Mr Hassan Nasrallah referred to in his press conference," a statement released by STL prosecutor's office said, without saying what evidence was missing.

"The information received will be thoroughly assessed. This can properly be done only if it is based on a complete record," it added. "This is why the office of the prosecutor has requested the Lebanese authorities to provide the remaining material ... without delay." The statement said STL prosecutor Daniel Bellemare's Beirut office received six DVDs in an envelope from Hezbollah through the Lebanese prosecutor general's office on August 17.

Nasrallah has claimed Israel was behind the 2005 Beirut bombing that killed Hariri and 22 others.
On August 9, he produced several undated clips of aerial views of various areas in Lebanon that he alleged were intercepted from unmanned Israeli surveillance drones. The clips included footage of the site of the Hariri assassination, shot several years before the murder.

Syrian- and Iranian-backed Hezbollah, which fought a deadly 2006 war with Israel, is facing increasing pressure as rumours abound that the tribunal is set to accuse several of its members. Nasrallah has warned against implicating Hezbollah in the assassination, labeling the STL an "Israeli project."

The Hariri murder triggered an international outcry and led to the withdrawal of Syrian troops from Lebanon in April 2005 after a deployment of almost three decades. The killing has been widely blamed on Syria, but Damascus has consistently denied involvement.

The Hague-based tribunal was set up by a UN Security Council resolution in 2007 to find and try suspects in the assassination. There are currently no suspects in custody.

L'Orient le jour - Droits des Palestiniens : les Kataëb examinent la possibilité d’un recours en invalidation

L'épisode du vote de lois accordant des droits civils aux réfugiés palestiniens est loin d'être terminé. Le parti Kataëb examine la possibilité de présenter un recours en invalidation devant le Conseil constitutionnel et le CPL reste vigilant sur ce qui va suivre.
Conseiller du président supérieur des Kataëb, M. Sejaan Azzi a indiqué que le parti consulte pour le moment des experts constitutionnels, afin de voir s'il lui est possible de présenter un recours en invalidation des lois votées durant la dernière réunion parlementaire. Cette initiative a été confirmée par le bureau politique Kataëb, durant sa réunion hier soir, tenue sous la présidence de M. Gemayel. Les Kataëb se sont dit consternés par le fait que la Chambre s'est rétractée par rapport à l'entente scellée dans le bureau de l'ancien Premier ministre, Fouad Siniora, au sujet des droits à accorder aux Palestiniens. Ils ont déploré une hâte dans l'approbation de ces lois et ont exprimé leur inquiétude face aux propos tenus par divers responsables politiques selon lesquels d'autres lois similaires suivront. Les Kataëb craignent que tout cela ne mène à l'implantation.

Député du Bloc parlementaire de la réforme et du changement, M. Hekmat Dib a assuré que le CPL reste déterminé à faire face à l'implantation et au droit des réfugiés à acquérir des propriétés au Liban. « L'implantation fait partie d'un plan international qu'on cherche à exécuter avec l'aide de certaines forces locales », a-t-il déploré, alors que le chef du CPL, le général Michel Aoun, a assuré que « ni le problème du budget ni celui de l'électricité ou de l'eau ne détourneront nos yeux de celui de la présence palestinienne au Liban ».

L'Orient le jour - Huit vaches flottant sur l’eau, un beau cadeau pour le tourisme !...

Environnement
Une nouvelle catastrophe environnementale, touristique et sans doute aussi sanitaire a frappé le Liban hier. Des institutions hôtelières et touristiques de Kfar Abida et Madfoun ont en effet signalé la présence de huit cadavres de vaches en décomposition flottant sur l'eau, au large de leurs côtes. Deux autres vaches infestées de vers et de mouches, et dégageant une odeur pestilentielle, ont été signalées au large de Jounieh.
Les têtes de bétail, sans doute larguées par un navire marchand, avaient toutes la tête tranchée, pour empêcher les autorités libanaises de les identifier au poinçon qu'ils portent en général à l'oreille.

Le ministre de l'Environnement, Mohammad Rahhal, et les députés de la région se sont émus à la nouvelle. Malgré les moyens extrêmement réduits de son département, M. Rahhal a affirmé qu'une équipe montée en hâte avec l'assistance de la population locale est intervenue dans la journée, et que des morceaux d'animaux ont été enfouis en terre et recouverts de chaux, ce qui représente, et de loin, la méthode la plus saine de les empêcher d'infester l'air et la terre.
Échoué sur la grève et pris dans des rochers, l'un des cadavres en décomposition a été aspergé d'essence et carbonisé, a-t-il indiqué.
Pour les vaches repérées au large, il n'y a pas de problème, a dit M. Rahhal, des poissons carnassiers se chargeront en quelques heures d'en blanchir les os.
Sur le plan judiciaire, le parquet a été alerté, et une enquête ouverte pour identifier les responsables de cet acte qui constitue un véritable crime contre l'environnement et l'économie libanaise. Là aussi, estiment les observateurs, l'habitude de l'impunité qui sévit doit être bousculée.
Selon les spécialistes, les vaches mortes proviennent d'un navire animalier qui, au moment d'accoster, vérifie l'état de sa cargaison et en largue les têtes de bétail malades pour faire l'économie des frais de leur enfouissement et prévenir une éventuelle épidémie.
Le ministre de l'Environnement, pour sa part, a demandé à contrôler les manifestes de cargos transportant du cheptel qui ont fait escale au Liban depuis une semaine.
Des survols d'hélicoptères et des patrouilles navales sont prévus pour identifier d'autres cadavres éventuels de bêtes jetés à la mer. Avis aux baigneurs...

Naharnet - Lebanese Suspect Arrested in Bahrain over 1999 Suitcase Death

Authorities in Bahrain have arrested a Lebanese suspect in the case of a Canadian singer whose body was found stuffed inside a suitcase at London's Heathrow Airport in 1999, according to London's Scotland Yard.

The force said that Youssef Ahmed Wahid was arrested on Tuesday in the Gulf state in what it described as a planned operation and his extradition was pending.

The body of 28-year-old Fatima Kama was found when a member of the public spotted a black suitcase abandoned on the third floor of a Heathrow Airport parking lot July 17, 1999. A security guard forced the bag open to find her in the fetal position. A post-mortem revealed she'd been stabbed more than 10 times.

Kama's father, who was notified of the arrest by a reporter, said he hopes the person who killed his daughter gets life in prison.

"She was an innocent girl … and (was) killed for no good reason," Bouchaib Kama told CBC News when reached in Casablanca.

Wahid, a former Kuwaiti Airlines steward, was arrested within days of the discovery at his hometown of Ramadiyeh in southern Lebanon, and he reportedly denied having any involvement with the killing, and was released. When authorities later moved to arrest and question him again, he could not be found.

A warrant was issued for his arrest and a Lebanese court convicted him in connection with Kama's death in absentia. He was sentenced to death, CBC News said.

Wahid's brother, Abdel Ahmed, was also arrested in connection with the case, but British prosecutors eventually dropped the charges, citing insufficient evidence.

Both Youssef Ahmed Wahid and Kama, a frequent visitor to the U.K., shared an address in west London and police have said that the motive for the slaying may have been the theft of Kama's money and jewelry, which has never been recovered.

CBC News said she had told her mother before she was killed that she had about $50,000 to $80,000 in money and jewelry that she earned from working as a singer at weddings and other events.

The Moroccan-born Kama had been scheduled to fly to her parents' home in Montreal on an Air Canada flight.(AP-Naharnet)

August 25, 2010 - L'Orient le jour - STL : le Courant du futur inflexible

Dans les rangs du Courant du futur, on continue à se montrer inflexible au sujet des attaques contre le TSL, même si l'on se refuse à élever le ton, en harmonie avec les directives du Premier ministre Saad Hariri.
Ainsi, le député Ahmad Fatfat, considéré comme l'un des principaux faucons du Courant du futur, a affirmé hier que cette formation et le 14 Mars dans son ensemble sont « attachés » à la pacification politique et que celle-ci a « réellement commencé au cours des dernières vingt-quatre heures ».

Sur le fond, M. Fatfat a estimé qu'il « n'existe pas » jusqu'ici de dossier des faux témoins. « Nous avons besoin, pour le moins, de documents prouvant que l'un d'entre eux a donné des renseignements graves ayant pu influer sur le cours de l'enquête », a-t-il fait valoir. « Or l'acte d'accusation n'a pas encore paru pour que, d'une part, on prenne connaissance des documents et, de l'autre, pour savoir si les individus accusés sont réellement de faux témoins ou s'ils ont dit une partie de la vérité ou encore s'ils sont partie prenante au crime », a-t-il dit.
Le même point de vue est défendu par le ministre d'État Jean Oghassabian, qui a fait valoir que jusqu'à cet instant, aucun juge n'a engagé des poursuites contre un individu accusé d'être un faux témoin et que par conséquent, le dossier des faux témoins est inexistant.
Il a rappelé à cet égard que « la justice libanaise poursuit Mohammad Zouheir el-Siddik pour sa participation présumée au meurtre (de Rafic Hariri), pas en tant que faux témoin ».
Plus généralement, le ministre de l'Éducation, Hassan Mneimné, a souligné « l'impossibilité pour n'importe quel État ou partie d'intervenir dans la teneur de l'acte d'accusation et de l'incapacité de quiconque de pouvoir introduire des modifications dans cette teneur ».
De son côté, « le député Jamal Jarrah a fait valoir que c'est la remise en question du TSL qui mènerait à la guerre civile et non pas l'acte d'accusation dont personne ne connaît la teneur ».
« Nul n'est en mesure de stopper l'action du TSL et d'empêcher que la vérité ne soit connue », a-t-il insisté.
Toujours dans les rangs du courant haririen, le député Mohammad Hajjar a souligné la nécessité d'« un accord sur le fait que personne ne sera en mesure de faire front à l'acte d'accusation ».
« Il faut prendre en compte toutes les hypothèses, mais en premier lieu, nous devons mettre un terme aux campagnes continues contre le TSL », a-t-il souligné.
Enfin, l'ancien député Moustapha Allouche a mis en doute les informations de presse selon lesquelles l'Arabie saoudite n'aurait pas été en mesure d'influer sur certaines parties occidentales influentes en ce qui concerne l'acte d'accusation. « Il s'agit de spéculations fondées sur des analyses et non sur des faits et je ne sais pas si l'Arabie saoudite a réellement l'intention qu'on lui prête à ce sujet », a-t-il dit.
Tenant le même discours que le Courant du futur, le député Kataëb Élie Marouni a estimé que le danger qui menacerait réellement le Liban réside dans la non-parution de l'acte d'accusation, et non le contraire.
De l'autre côté de l'échiquier politique, des députés du Bloc du changement et de la réforme ont suivi hier les pas de leur chef, le général Michel Aoun, dans le sens d'une remise en question de la crédibilité du TSL.
C'est le cas d'Alain Aoun qui, tout en affirmant que personne ne cherche à fuir la vérité et la justice, il est nécessaire de rectifier le cours du TSL par le biais du règlement du dossier des faux témoins.
Quant à son collègue Simon Abiramia, il a fait valoir que le Liban « vit actuellement une crise concernant la crédibilité du TSL », laquelle est devenue « douteuse », selon lui.

August 25, 2010 - L'Orient le jour - SL : le Courant du futur inflexible

Dans les rangs du Courant du futur, on continue à se montrer inflexible au sujet des attaques contre le TSL, même si l'on se refuse à élever le ton, en harmonie avec les directives du Premier ministre Saad Hariri.
Ainsi, le député Ahmad Fatfat, considéré comme l'un des principaux faucons du Courant du futur, a affirmé hier que cette formation et le 14 Mars dans son ensemble sont « attachés » à la pacification politique et que celle-ci a « réellement commencé au cours des dernières vingt-quatre heures ».

Sur le fond, M. Fatfat a estimé qu'il « n'existe pas » jusqu'ici de dossier des faux témoins. « Nous avons besoin, pour le moins, de documents prouvant que l'un d'entre eux a donné des renseignements graves ayant pu influer sur le cours de l'enquête », a-t-il fait valoir. « Or l'acte d'accusation n'a pas encore paru pour que, d'une part, on prenne connaissance des documents et, de l'autre, pour savoir si les individus accusés sont réellement de faux témoins ou s'ils ont dit une partie de la vérité ou encore s'ils sont partie prenante au crime », a-t-il dit.
Le même point de vue est défendu par le ministre d'État Jean Oghassabian, qui a fait valoir que jusqu'à cet instant, aucun juge n'a engagé des poursuites contre un individu accusé d'être un faux témoin et que par conséquent, le dossier des faux témoins est inexistant.
Il a rappelé à cet égard que « la justice libanaise poursuit Mohammad Zouheir el-Siddik pour sa participation présumée au meurtre (de Rafic Hariri), pas en tant que faux témoin ».
Plus généralement, le ministre de l'Éducation, Hassan Mneimné, a souligné « l'impossibilité pour n'importe quel État ou partie d'intervenir dans la teneur de l'acte d'accusation et de l'incapacité de quiconque de pouvoir introduire des modifications dans cette teneur ».
De son côté, « le député Jamal Jarrah a fait valoir que c'est la remise en question du TSL qui mènerait à la guerre civile et non pas l'acte d'accusation dont personne ne connaît la teneur ».
« Nul n'est en mesure de stopper l'action du TSL et d'empêcher que la vérité ne soit connue », a-t-il insisté.
Toujours dans les rangs du courant haririen, le député Mohammad Hajjar a souligné la nécessité d'« un accord sur le fait que personne ne sera en mesure de faire front à l'acte d'accusation ».
« Il faut prendre en compte toutes les hypothèses, mais en premier lieu, nous devons mettre un terme aux campagnes continues contre le TSL », a-t-il souligné.
Enfin, l'ancien député Moustapha Allouche a mis en doute les informations de presse selon lesquelles l'Arabie saoudite n'aurait pas été en mesure d'influer sur certaines parties occidentales influentes en ce qui concerne l'acte d'accusation. « Il s'agit de spéculations fondées sur des analyses et non sur des faits et je ne sais pas si l'Arabie saoudite a réellement l'intention qu'on lui prête à ce sujet », a-t-il dit.
Tenant le même discours que le Courant du futur, le député Kataëb Élie Marouni a estimé que le danger qui menacerait réellement le Liban réside dans la non-parution de l'acte d'accusation, et non le contraire.
De l'autre côté de l'échiquier politique, des députés du Bloc du changement et de la réforme ont suivi hier les pas de leur chef, le général Michel Aoun, dans le sens d'une remise en question de la crédibilité du TSL.
C'est le cas d'Alain Aoun qui, tout en affirmant que personne ne cherche à fuir la vérité et la justice, il est nécessaire de rectifier le cours du TSL par le biais du règlement du dossier des faux témoins.
Quant à son collègue Simon Abiramia, il a fait valoir que le Liban « vit actuellement une crise concernant la crédibilité du TSL », laquelle est devenue « douteuse », selon lui.

August 25, 2010 - L'Orient le jour - SL : le Courant du futur inflexible

Dans les rangs du Courant du futur, on continue à se montrer inflexible au sujet des attaques contre le TSL, même si l'on se refuse à élever le ton, en harmonie avec les directives du Premier ministre Saad Hariri.
Ainsi, le député Ahmad Fatfat, considéré comme l'un des principaux faucons du Courant du futur, a affirmé hier que cette formation et le 14 Mars dans son ensemble sont « attachés » à la pacification politique et que celle-ci a « réellement commencé au cours des dernières vingt-quatre heures ».

Sur le fond, M. Fatfat a estimé qu'il « n'existe pas » jusqu'ici de dossier des faux témoins. « Nous avons besoin, pour le moins, de documents prouvant que l'un d'entre eux a donné des renseignements graves ayant pu influer sur le cours de l'enquête », a-t-il fait valoir. « Or l'acte d'accusation n'a pas encore paru pour que, d'une part, on prenne connaissance des documents et, de l'autre, pour savoir si les individus accusés sont réellement de faux témoins ou s'ils ont dit une partie de la vérité ou encore s'ils sont partie prenante au crime », a-t-il dit.
Le même point de vue est défendu par le ministre d'État Jean Oghassabian, qui a fait valoir que jusqu'à cet instant, aucun juge n'a engagé des poursuites contre un individu accusé d'être un faux témoin et que par conséquent, le dossier des faux témoins est inexistant.
Il a rappelé à cet égard que « la justice libanaise poursuit Mohammad Zouheir el-Siddik pour sa participation présumée au meurtre (de Rafic Hariri), pas en tant que faux témoin ».
Plus généralement, le ministre de l'Éducation, Hassan Mneimné, a souligné « l'impossibilité pour n'importe quel État ou partie d'intervenir dans la teneur de l'acte d'accusation et de l'incapacité de quiconque de pouvoir introduire des modifications dans cette teneur ».
De son côté, « le député Jamal Jarrah a fait valoir que c'est la remise en question du TSL qui mènerait à la guerre civile et non pas l'acte d'accusation dont personne ne connaît la teneur ».
« Nul n'est en mesure de stopper l'action du TSL et d'empêcher que la vérité ne soit connue », a-t-il insisté.
Toujours dans les rangs du courant haririen, le député Mohammad Hajjar a souligné la nécessité d'« un accord sur le fait que personne ne sera en mesure de faire front à l'acte d'accusation ».
« Il faut prendre en compte toutes les hypothèses, mais en premier lieu, nous devons mettre un terme aux campagnes continues contre le TSL », a-t-il souligné.
Enfin, l'ancien député Moustapha Allouche a mis en doute les informations de presse selon lesquelles l'Arabie saoudite n'aurait pas été en mesure d'influer sur certaines parties occidentales influentes en ce qui concerne l'acte d'accusation. « Il s'agit de spéculations fondées sur des analyses et non sur des faits et je ne sais pas si l'Arabie saoudite a réellement l'intention qu'on lui prête à ce sujet », a-t-il dit.
Tenant le même discours que le Courant du futur, le député Kataëb Élie Marouni a estimé que le danger qui menacerait réellement le Liban réside dans la non-parution de l'acte d'accusation, et non le contraire.
De l'autre côté de l'échiquier politique, des députés du Bloc du changement et de la réforme ont suivi hier les pas de leur chef, le général Michel Aoun, dans le sens d'une remise en question de la crédibilité du TSL.
C'est le cas d'Alain Aoun qui, tout en affirmant que personne ne cherche à fuir la vérité et la justice, il est nécessaire de rectifier le cours du TSL par le biais du règlement du dossier des faux témoins.
Quant à son collègue Simon Abiramia, il a fait valoir que le Liban « vit actuellement une crise concernant la crédibilité du TSL », laquelle est devenue « douteuse », selon lui.

August 25, 2010 - L'Orient le jour - Bellemare juge incomplètes les données du Hezbollah et réclame les éléments manquants

TSL Le bureau du procureur du Tribunal spécial pour le Liban a jugé que les élements de preuve qui lui ont été remis par le Hezbollah sont incomplets.

Le bureau du juge Daniel Bellemare, procureur du Tribunal spécial sur le Liban, a publié hier un communiqué dans lequel il explique que les preuves qui lui ont été fournies par le Hezbollah, à travers le parquet de Beyrouth, sont incomplètes, et qu'il a besoin des éléments manquants mentionnés par le secrétaire général du Hezbollah, lors de sa conférence de presse du 10 août. Indirectement, il a balayé les spéculations faites au Liban sur la date de publication de l'acte d'accusation dans l'affaire Hariri, affirmant qu'il lui appartient de la fixer lorsqu'il sera persuadé, au vu de tous les éléments, que ledit acte repose sur des preuves solides et convaincantes.
« À la suite d'une conférence de presse tenue le 9 août 2010 par le secrétaire général du Hezbollah, le bureau du procureur a demandé aux autorités libanaises de lui transmettre l'ensemble des informations et éléments de preuve en la possession du secrétaire général ou auxquels il a accès. Cette demande visait expressément les enregistrements vidéo projetés lors de la conférence de presse ainsi que tout autre élément qui aiderait le bureau du procureur à établir la vérité », indique le texte, rappelant qu'en réponse à cette demande, le 17 août 2010, des représentants du Hezbollah ont remis « en mains propres » au procureur général près la Cour de cassation (le juge Saïd Mirza) une enveloppe renfermant six DVD. « Ces DVD ont été transmis au bureau du procureur le même jour. »

« Le bureau du procureur a commencé l'analyse de ces pièces. L'examen préliminaire des DVD a permis d'établir que la réponse était incomplète puisque les éléments qui ont été remis ne sont autres que les enregistrements projetés lors de la conférence de presse du 9 août 2010, lesquels ne contiennent pas le "reste des preuves" évoqué par M. Hassan Nasrallah à l'occasion de celle-ci », souligne le communiqué.
Et de préciser : « Les informations reçues feront l'objet d'un examen minutieux, qui ne peut être dûment mené que sur la base de données complètes. C'est pourquoi le bureau du procureur a demandé aux autorités libanaises de lui transmettre sans tarder les éléments manquants mentionnés par le secrétaire général du Hezbollah lors de la conférence de presse qu'il a tenue le 9 août. »
« Dans l'intervalle, ajoute le texte, le bureau du procureur poursuit son enquête avec diligence, dans le respect des normes les plus élevées de la justice internationale. Le procureur décidera contre quelles personnes et à quel moment il présentera un acte d'accusation au juge de la mise en état aux fins de sa confirmation. Toutefois, aucun acte d'accusation ne sera soumis tant que le procureur ne sera pas persuadé, au vu de tous les éléments, que ledit acte repose sur des preuves solides et convaincantes. »

August 25, 2010 - Naharnet - Bellemare's Office Requests 'Additional Information and Evidence Held' by Nasrallah, Says Recent Response 'Incomplete'

The Office of the Prosecutor of the Special Tribunal for Lebanon announced Tuesday that it has requested the Lebanese authorities to provide "additional information and evidence held by the Secretary General of Hizbullah" Sayyed Hassan Nasrallah.
"In response to the request of the Office of the Prosecutor, on 17 August 2010, Hizbullah officials hand-delivered to the Prosecutor General of Lebanon an envelope containing six DVDs. This material was handed over to the Office of the Prosecutor on the same day," a communiqué issued by STL's press office said.

"The Office of the Prosecutor has begun its review of the material. The preliminary assessment of the DVDs has determined that the response is incomplete since the material that was handed over is limited to the material shown during the 9 August 2010 press conference and does not contain 'the rest of the evidence' that (Sayyed) Hassan Nasrallah referred to in his press conference," the communiqué added.

The OTP said that the information received "will be thoroughly assessed," adding that "this can properly be done only if it is based on a complete record."

On the other hand, the communiqué went on to say that "the Office of the Prosecutor is continuing its investigation with diligence and applying the highest standards of international justice."

"The Prosecutor will determine when and against whom an indictment will be submitted to the Pre-Trial Judge for confirmation. However, no indictment will be issued until the Prosecutor is satisfied that, in light of all the circumstances, it is based on solid and convincing evidence," added the communiqué

August 25, 2010 - Naharnet - Paris Denies Sarkozy Comments on STL Decision

France has denied comments attributed to President Nicolas Sarkozy that the decision of the Special Tribunal for Lebanon lies in the hands of the U.S.
Media sources in Paris quoted French officials as saying that Sarkozy stressed that the STL is "independent" and that "no one can pressure it (court) toward postponing the issuance of the charge sheet because all the elements associated with this resolution are not in the hands of France nor America nor the States funding the tribunal."

France on Tuesday was said to have informed Saudi Arabia that a solution to the STL indictment lies in Washington's hands.

As Safir daily said Tuesday that Saudi King Abdullah sent Intelligence Chief Prince Muqrin to Paris for talks with French President Nicolas Sarkozy.

It said Muqrin carried with him a royal message asking Paris to use its influence to find a settlement to the indictment issue.

French authorities, according to As-Safir, informed the envoy that the court decision lies in the hands of the U.S.

It said Saudi envoys have visited the U.S. for the same purpose.

August 25, 2010 - Naharnet - Jumblat: STL Decision in U.S. Hands

Druze leader Walid Jumblat said Washington is behind a decision to be issued by the Special Tribunal for Lebanon convicting people in the murder of ex-PM Rafik Hari.
"This phase requires a wait-and-see strategy," Jumblat said in remarks published by several Beirut dailies on Wednesday.

"The decision of the International Tribunal, however, is in the hands of the Americans as French President Nicolas Sarkozy was quoted as telling a senior Arab official," Jumblat added.

Jumblat warned against dragging the country into civil strife.

France was said to have informed Saudi Arabia that a solution to the STL indictment lies in Washington's hands.

As Safir daily said Tuesday that Saudi King Abdullah sent Intelligence Chief Prince Muqrin to Paris for talks with French President Nicolas Sarkozy.

It said Muqrin carried with him a royal message asking Paris to use its influence to find a settlement to the indictment issue.

French authorities, according to As-Safir, informed the envoy that the court decision lies in the hands of the U.S.

It said Saudi envoys have visited the U.S. for the same purpose.

August 24, 2010

August 24, 2010 - Naharnet - Hizbullah Sources: STL Not Satisfied with Just indicting Nasrallah

The Kuwaiti Al-Rai said Monday that a report published by the newspaper from Washington under the headline "The story is bigger than Badreddine" received great attention from Hizbullah which thoroughly examined the details given that it shed light on developments related to the international tribunal and the indictment.
Al-Rai quoted sources close to Hizbullah as saying that the Shiite group is "certain that the steps to be taken by the international community will not only be restricted to fabricating an indictment accusing Imad Mughniyeh and Mustafa Badreddine, but it will even go beyond accusing Nasrallah to charge Iranian officials linked to supporting Resistance activity in the region."

The sources believed that such indictments were aimed at "tarnishing the Resistance image and isolating it."

They are also designed to keep up sanctions against Iran "through showing its involvement in the killing of a Sunni leader, and, consequently, incite Gulf States to join the decision to punish Iran and wage war against it," the sources added.

August 24, 2010 - Naharnet - Report: Paris Informed Riyadh that Tribunal Solution Lies in U.S.

Paris has reportedly informed Saudi Arabia that a solution to the indictment that would be issued by the Special Tribunal for Lebanon lies in the U.S.
As Safir daily said Tuesday that Saudi King Abdullah sent Intelligence Chief Prince Muqrin to Paris for talks with French President Nicolas Sarkozy.

Muqrin carried with him a royal message asking Paris to use its influence to find a solution to the indictment issue, As Safir said.

However, the newspaper reported that French authorities informed the envoy that the decision to find such a solution lied in Washington.

Saudi envoys have visited the U.S. for the same purpose, As Safir said.

It quoted a high-ranking Lebanese source as saying that Abdullah was making efforts to consolidate stability in Lebanon and stressed that civil strife was a red line.

August 24, 2010 - Naharnet - Indictment in Hariri Murder to be Issued in December, European President

The Special Tribunal for Lebanon will issue indictment in the case of former Premier Rafik Hariri's murder in December, according to a European head of state.
An-Nahar newspaper on Tuesday quoted the unnamed European President as saying that he has obtained information that the charge sheet for those involved in Hariri's assassination will be issued in December.

"There is plenty of time to take a position on that (STL) resolution, which my country along with other major countries will support," the head of state told An-Nahar, denying any knowledge as to who the charge sheet will name.

August 24, 2010 - Now Lebanon - Ad-Diyar: Nasrallah’s Tuesday address will be calm

Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah’s Tuesday speech will be calm in matters related to domestic developments, Ad-Diyar newspaper reported.

“Nasrallah will address the Special Tribunal for Lebanon (STL)’s [pending] indictment,” the daily said.

Nasrallah is expected to make an address during a Tuesday sundown Iftar feast.

The Hezbollah chief made a last public appearance on August 9, during which he showed video footage and the confession of an alleged spy, which he said implicate Israel in the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri.

The daily also said that Sunday’s meeting between Prime Minister Saad Hariri and Nasrallah’s aide, Hussein Khalil, was positive.

“No possible Hariri-Nasrallah meeting was confirmed,” the daily said, adding that “the current [domestic] mood does not allow the two men to meet.”

August 24, 2010 - Now Lebanon - An-Nahar: European head of state says STL to issue indictment in December

An-Nahar newspaper reported on Tuesday that the head of state of an unnamed European country has information that the Special Tribunal for Lebanon’s (STL) pending indictment will be issued in December.

According to the daily, the European head of state hoped no negative reactions would be generated from any party after the indictment is issued.

He also said that his country will support the STL’s indictment when it is issued, adding that he is not aware about the its content.

Tension is high in Lebanon after reports said that the STL will soon issue its indictment in the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri. Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah recently claimed his party members would be named in the tribunal’s pending indictment.

On August 9, Nasrallah showed video footage and the confession of an alleged spy, which he said, implicate Israel in the Rafik Hariri murder.

Now Lebanon - Ad-Diyar: Police arrest telecom employee in spy probe

Ad-Diyar newspaper reported on Tuesday that security forces arrested an employee in Lebanon’s telecommunications sector, identified as T.B., on suspicion of collaborating with Israel.

The daily said that Internal Security Forces (ISF) – Intelligence branch members arrested the man from his residence in Mansourieh in the Metn, searched his house and confiscated his personal laptop.

The daily also said that the man returned to Lebanon last week, adding that the telecom company he works at is still unidentified.

Police have arrested several suspects over the past month in an expanding probe into an alleged network of Israeli spies employed in the country's telecom sector.

August 24, 2010 - Now Lebanon - Al-Balad: March 8 launches smear campaign against Najjar

An anonymous source from the March 14 alliance told Al-Balad newspaper in an interview published on Tuesday that the March 8 alliance ministers are launching a smear campaign against Justice Minister Ibrahim Najjar in matters related to the Special Tribunal for Lebanon’s (STL) false witnesses.

The cabinet delegated Najjar during its meeting last week to follow up on the issue of witnesses who gave false testimonies to the STL.

“They [the March 8 alliance] say that Najjar is the minister of the Lebanese Forces and not of justice,” the source said, adding that the campaign was being carried out to pressure Najjar into submitting to the cabinet a report on false witnesses against his own conviction.

August 24, 2010 - Now Lebanon - Alain Aoun warns of STL indictment’s influence on cabinet

Change and Reform bloc MP Alain Aoun told OTV on Tuesday that changing the cabinet will not happen, however, he warned that the cabinet could be affected by divisions over the Special Tribunal for Lebanon’s (STL) pending indictment.

He also said that the “STL should correct its path by resolving the issue of false witnesses.”

The cabinet delegated Justice Minister Ibrahim Najjar during a meeting last week to follow up on the issue of witnesses who gave false testimonies to the STL, which is probing the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri.

Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah earlier this month said he doubted the tribunal’s credibility and called for forming a Lebanese commission to investigate alleged false witnesses used in the STL’s investigation into the Rafik Hariri murder.

Iloubnan - Four women migrant worker died in three days

Al-Akhbar newspaper reported Monday in an article (in arabic) the death of four women migrant workers between the 19th and 21st of August in Lebanon Police reports concluded in suicides. The author of the paper and the blogger Wissam Weesam from Ethiopian Suicides asked bout further investigation.

August 24, 2010 - ILoubnan - Hussein: "Assassination of Rafic Hariri will not lead to internal crisis

State Minister Adnan Hussein told Orient radio station on Tuesday that "the assassination of late Rafic Hariri will not lead to any internal crisis."

"Lebanon has an internal immunity which was emphasized by the tripartite summit held at Baabda palace", he said, noting that "we as Lebanese are still feeling this summit's positive outcomes."

"We should not allow any strife to flare up in Lebanon or in any other Arab or Islamic country", Sayyed Hussein added.

Mr. Hussein also tackled the STL issue saying that the government is following up all related affairs through Justice Minister, Ibrahim Najjar, who is still studying some witnesses' testimonies.

"Lebanese media must try to boost people's unity and strengthen Sunnite-Shiite ties", the Minister said, praising the latest statements issued by PM Saad Hariri and Hezbollah in reducing the political gap between the different poles in Lebanon.

Separately, Minister Hussein justified the people's grudge regarding electricity outage issue; however, he criticized the street violence acts which took place these past few days, calling for solving this crisis immediately and effectively.

August 24, 2010 - Daily Star - Nasrallah speech expected to tackle STL, false witnesses

BEIRUT: The content and tone of Hizbullah leader Sayyed Hassan Nasrallah’s speech scheduled for Tuesday remained a mystery on Monday.





It was still unknown whether Nasrallah would tackle the issue of the Special Tribunal for Lebanon (STL) probing the assassination of former Prime Minister Rafik Hariri and add to evidence he revealed on August 3 pointing at Israel’s possible involvement in the crime.





Sources close to Hizbullah told the Central News Agency (CNA) that Tuesday’s address is expected to tackle the government’s decision to follow up on the issue of false witnesses. In its latest session, the Cabinet asked Justice Minister Ibrahim Najjar to investigate the issue.





Nasrallah will also speak on Thursday and on the International Al-Quds Day, which falls on the last Friday of Ramadan.





The sources told the CNA that Nasrallah’s speech to mark the latter will focus on “heavy” political issues.





A well-informed judicial source told The Daily Star on Sunday that evidence provided by Hizbullah regarding Hariri’s assassination would delay an impending indictment by the UN-backed tribunal investigating the murder.





During a news conference Nasrallah screened video clips of alleged Israeli drone surveillance footage intercepted by Hizbullah that showed routes Hariri used to frequent, including the area where he was killed on February 14, 2005.





Nasrallah also aired the confessions of an Israeli agent who said he had been tasked by Israel to convince Hariri’s security personnel that Hizbullah was intending to assassinate Hariri.





Following a request by STL prosecutor Daniel Bellemare for the disclosed evidence, Hizbullah refused to hand over the data directly, saying it had no faith in the Tribunal.





But Hizbullah submitted last week the evidence to State Prosecutor Saeed Mirza, who in turn supplied Bellemare’s office in Beirut with the requested data.







Meanwhile, the parliamentary majority blasted on Monday the campaign against Najjar, saying the minority wanted to pressure the justice minister into issuing a report that ran contrary to his convictions.





As-Safir newspaper on Monday quoted a senior Hizbullah official as saying that “Hizbullah, just like many others, have a lot of question marks after Lebanese Forces Minister Ibrahim Najjar was tasked with following up on the issue of false witnesses.”





Also, Hizbullah politburo member Mahmoud Qomati told OTV on Monday that the STL had lost its credibility, adding that his party was no longer interested with its pending indictment.





Also commenting on the issue of the STL, Progressive Socialist Party (PSP) leader MP Walid Jumblatt called for taking “maximum” advantage of the Syrian-Saudi entente in order to prevent civil strife in Lebanon.





In his weekly editorial in PSP’s Al-Anbaa newspaper, Jumblatt said strife in Lebanon could also be avoided by making a clear difference between the STL and the indictment.





He said such a differentiation would safeguard the tribunal against politicization and manipulation.





Former head of General Security Jamil al-Sayyed, who was detained for alleged involvement in Hariri’s assassination said on Monday the murder of the former prime minister had been designed to implicate Syria and ignite Lebanon.





Sayyed was freed in April 2009 after spending nearly four years in jail along with three other generals after the STL ordered their release on the grounds that there was insufficient evidence to indict them for Hariri’s assassination. – The Daily Star





August 24, 2010 - Daily Star - Nasrallah speech expected to tackle STL, false witnesses

BEIRUT: The content and tone of Hizbullah leader Sayyed Hassan Nasrallah’s speech scheduled for Tuesday remained a mystery on Monday.


It was still unknown whether Nasrallah would tackle the issue of the Special Tribunal for Lebanon (STL) probing the assassination of former Prime Minister Rafik Hariri and add to evidence he revealed on August 3 pointing at Israel’s possible involvement in the crime.


Sources close to Hizbullah told the Central News Agency (CNA) that Tuesday’s address is expected to tackle the government’s decision to follow up on the issue of false witnesses. In its latest session, the Cabinet asked Justice Minister Ibrahim Najjar to investigate the issue.


Nasrallah will also speak on Thursday and on the International Al-Quds Day, which falls on the last Friday of Ramadan.


The sources told the CNA that Nasrallah’s speech to mark the latter will focus on “heavy” political issues.


A well-informed judicial source told The Daily Star on Sunday that evidence provided by Hizbullah regarding Hariri’s assassination would delay an impending indictment by the UN-backed tribunal investigating the murder.


During a news conference Nasrallah screened video clips of alleged Israeli drone surveillance footage intercepted by Hizbullah that showed routes Hariri used to frequent, including the area where he was killed on February 14, 2005.


Nasrallah also aired the confessions of an Israeli agent who said he had been tasked by Israel to convince Hariri’s security personnel that Hizbullah was intending to assassinate Hariri.


Following a request by STL prosecutor Daniel Bellemare for the disclosed evidence, Hizbullah refused to hand over the data directly, saying it had no faith in the Tribunal.


But Hizbullah submitted last week the evidence to State Prosecutor Saeed Mirza, who in turn supplied Bellemare’s office in Beirut with the requested data.



Meanwhile, the parliamentary majority blasted on Monday the campaign against Najjar, saying the minority wanted to pressure the justice minister into issuing a report that ran contrary to his convictions.


As-Safir newspaper on Monday quoted a senior Hizbullah official as saying that “Hizbullah, just like many others, have a lot of question marks after Lebanese Forces Minister Ibrahim Najjar was tasked with following up on the issue of false witnesses.”


Also, Hizbullah politburo member Mahmoud Qomati told OTV on Monday that the STL had lost its credibility, adding that his party was no longer interested with its pending indictment.


Also commenting on the issue of the STL, Progressive Socialist Party (PSP) leader MP Walid Jumblatt called for taking “maximum” advantage of the Syrian-Saudi entente in order to prevent civil strife in Lebanon.


In his weekly editorial in PSP’s Al-Anbaa newspaper, Jumblatt said strife in Lebanon could also be avoided by making a clear difference between the STL and the indictment.


He said such a differentiation would safeguard the tribunal against politicization and manipulation.


Former head of General Security Jamil al-Sayyed, who was detained for alleged involvement in Hariri’s assassination said on Monday the murder of the former prime minister had been designed to implicate Syria and ignite Lebanon.


Sayyed was freed in April 2009 after spending nearly four years in jail along with three other generals after the STL ordered their release on the grounds that there was insufficient evidence to indict them for Hariri’s assassination. – The Daily Star

August 24, 2010 - Daily Star - Hariri warns rhetoric against STL will not halt 'course of justice'

Premier refuses to get dragged into domestic disputes
By Elias Sakr

BEIRUT: Prime Minister Saad Hariri stressed Monday that provocative rhetoric aimed against the Special Tribunal for Lebanon (STL) investigating his father’s murder would not halt the course of justice.


“Statements will not abolish the truth and regardless of the extent of provocative rhetoric and threats, the course of justice will not stop,” he said during an iftar at his Qoreitem residence.


“When we examine the magnitude of campaigns that were launched against the STL and the number of media talk shows and programs as well as speeches being made, we almost think that [Rafik Hariri’s]’s case is over but the truth is that the case still lives … like it was yesterday,” Hariri added.


Hizbullah officials and the party’s leader Sayyed Hassan Nasrallah have dismissed the STL as an Israeli project and stress their refusal to cooperate with the UN-backed court.


Tensions over the UN probe rose following Western reports that the STL’s indictment would accuse rogue Hizbullah members of involvement in former Premier Rafik Hariri’s murder.


However, Hariri reiterated that he would not get involved in domestic debates over the STL with any party as he called on his political foes to commit to a calm rhetoric.


“I will continue to insist that regardless of the high pitched rhetoric aimed against this home or martyr Premier Rafik Hariri or former Premier Fouad Siniora or the STL, I will not be dragged to any dispute with any individual over these issues,” Hariri said, adding that the “provocative and threatening rhetoric” that had been adopted since 2005 failed to resolve disputed issues which were only solved through dialogue.



“For weeks, we have been stressing the need to commit to calm and to stop resorting to misinformation but unfortunately our calls were not heeded,” Hariri said.


The premier added that political bickering would prevent the Cabinet from addressing the Lebanese people basic needs and from implementing reforms to the country’s infrastructure including the water, electricity and transportation sectors.


On Sunday, Hariri held separate talks with Nasrallah’s political aide Hussein Khalil and Progressive Socialist Party leader MP Walid Jumblatt.


Commenting on his talks with Hariri, Jumblatt said the meeting was “positive and excellent” and stressed the premier’s emphasis on dialogue to preserve political calm in line with the Saudi-Syrian rapprochement.


Saudi King Abdullah bin Abdel-Aziz and Syrian President Bashar Assad held a tripartite summit with President Michel Sleiman during a visit to Lebanon last month aimed at easing mounting tensions over the STL.


On another note, Hariri headed a meeting of the Future Movement’s politburo Monday during which administrative appointments were made to the movement’s regional branches as well as its different educational, industrial, economic and sports sectors.

August 24, 2010 - L'Orient le jour - Joumblatt : Il faut cesser les provocations basées sur les spéculations portant sur l’acte d’accusation

Dans son article hebdomadaire dans l'organe du PSP al-Anba', Walid Joumblatt a estimé qu'Israël a atteint l'objectif qu'il a recherché au cours des derniers mois en obtenant la reprise des négociations directes avec les Palestiniens. Tout cela à cause de la division et de l'effritement arabes. Selon Joumblatt, Israël tentera à travers ces négociations d'imposer le principe de la judaïsation de l'État d'Israël, avec ce que cela implique pour les Arabes de 1948, qui seront ainsi envoyés vers la Jordanie, à l'instar d'une grande partie des Palestiniens de Cisjordanie. De la sorte, Israël sera revenu à son option première d'installer l'État palestinien à l'est de la Jordanie.
Toujours selon Joumblatt, ce projet aura des conséquences catastrophiques pour la cause palestinienne et pour le droit au retour des Palestiniens sur leur territoire. Tout comme il détruira l'idée de faire de Jérusalem la capitale de l'État palestinien. Ce projet mettra aussi en cause la stabilité de la Jordanie, son unité et son intégrité territoriale, ainsi que sa composition politique. Tout comme il balaiera des années de lutte en faveur de la cause palestinienne et aboutira en fin de compte à l'implantation des réfugiés palestiniens au Liban.
Joumblatt s'est encore adressé à ceux qui croient encore qu'il existe une politique américaine pour la région, indépendante des intérêts israéliens, pour leur dire qu'il s'agit d'une pure illusion. Selon lui, les États-Unis collent aux intérêts israéliens, et cela a été le cas avant même la conclusion de l'accord de Camp David. Et maintenant, ils comptent faciliter la reconnaissance d'Israël comme État juif. Cette orientation est en fait conforme à l'idée que l'Occident a des Arabes, et des musulmans en général, les considérant comme des terroristes. C'est cette vision orientaliste et colonialiste chez l'Occident qui a donné la Palestine aux juifs, dans le cadre de l'accord de Balfour et qui a partagé le monde arabe selon l'accord de Sykes-Picot. Ce même Occident est aujourd'hui prêt à déchirer de nouveau la région pour servir les intérêts d'Israël.
C'est pourquoi, poursuit Joumblatt, nous (et le monde arabe en général) devons absolument profiter de l'axe saoudo-syrien pour étouffer le feu de la discorde au Liban en distinguant entre l'acte d'accusation et sa portée destructrice et le TSL qui doit rester loin de toute manipulation et de toute politisation.
Pour Joumblatt, cela suffit de lancer des provocations à travers les spéculations sur l'acte d'accusation. Il faut laisser le principal concerné, qui est aussi soucieux de la justice et de la stabilité, traiter cette question pour maintenir le tribunal hors des considérations politiques.
Joumblatt est revenu sur « les propos qui ne finissent pas et qui portent sur les armes de la résistance ». Selon lui, ces propos suscitent des interrogations car il est important, à ses yeux, de profiter de ces armes, qu'elles viennent d'Iran, de Syrie ou des deux, et en même temps, il faut équiper l'armée pour permettre à la complémentarité entre la résistance et l'armée, qui s'est concrétisée à Adaïssé, d'atteindre ses plus hauts niveaux. Les voix qui mettent aujourd'hui en doute les armes de la résistance sont historiquement suspectes. Elles avaient alors rejeté les armes des Palestiniens et tenté d'imposer à l'armée une idéologie contraire à la situation en refusant de définir l'ennemi et en entraînant le pays vers des catastrophes. Elles refusent aujourd'hui les armes de la résistance. Tout en tenant compte des susceptibilités et des erreurs communes qui avaient abouti au 7 mai, nous devons sortir tous des considérations étroites et réaliser que toutes les expériences du passé ont montré qu'en période de guerre ou de paix, la concomitance des volets est toujours plus bénéfique que la division.
Joumblatt a encore demandé à ceux qui chantent « le Liban vert » de profiter de cette période de canicule et de sécheresse pour songer réellement à construire des barrages et des lacs artificiels, pour que les forêts de cèdres ne se transforment pas en bûches et que les vallées d'Adonis ne deviennent pas des refuges pour les serpents. Enfin, Joumblatt a invité les pays arabes incapables de s'entendre à rejeter les négociations directes avec Israël, à utiliser leur argent pour reconstruire le tiers-monde, au lieu d'acheter des armes, des actions en Bourse et des bons du Trésor...

August 24, 2010 - L'Orient le jour - Hariri : Rien ne pourra arrêter la marche de la justice

« Vous n'avez pas hésité un moment à défendre la cause du président martyr Rafic Hariri, malgré les campagnes dont cette dernière a été la cible durant les cinq dernières années. Lorsque nous passons en revue ces campagnes et l'ampleur des propos qui ont été tenus au sujet du Tribunal international, lorsque nous passons en revue l'ampleur des programmes et des entretiens réalisés, des discours prononcés..., l'on s'imaginerait que cette cause est finie... Or elle est toujours bien vivante dans les cœurs des Libanais et des habitants de Beyrouth en particulier, comme si tout cela datait d'hier, et qu'il ne s'agissait pas d'un crime commis il y a cinq ans. Les propos n'annuleront pas la vérité. Quelles que soient l'ampleur et la dureté des mots, quelles que soient les provocations et les menaces utilisées, rien ne pourra arrêter la marche de la justice. » C'est par ces mots que le Premier ministre Rafic Hariri s'est adressé hier soir aux habitants de Beyrouth au cours de son iftar à Koraytem, en présence, notamment, fait symbolique, de l'ancienne députée Solange Bachir Gemayel.
« Je suis persuadé que la majorité écrasante des Libanais est concernée par la protection de la justice et par la recherche de la vérité », a-t-il dit, déplorant le fait que nul n'ait tenu compte de son appel à mettre fin aux provocations et aux tentatives de jeter de la poudre aux yeux du monde entier. « Certains cercles et certaines plumes font tout pour escamoter l'opportunité offerte de calmer le jeu et de privilégier le dialogue. (...) Mais quels que soient le ton des voix et le degré des campagnes qui cibleront cette maison, Rafic Hariri, Fouad Siniora ou le Tribunal, je n'entrerai pas dans les polémiques », a-t-il ajouté, appelant l'autre camp à faire son autocritique et à se demander si les campagnes de trahison et les menaces ont été bénéfiques pour le pays durant les cinq dernières années.
Il a enfin salué Solange Gemayel, à l'occasion de l'anniversaire de l'élection de Bachir Gemayel à la présidence, le 23 août 1982, ainsi que le parti Kataëb « dont beaucoup sont tombés en martyrs, notamment Pierre Amine Gemayel, mon ami et mon frère ».

August 24, 2010 - L'Orient le jour - N. Gemayel : Pas de compromis sur le TSL, nous sommes un peuple qui ne veut pas oublier

Dans son intervention à l'occasion de l'anniversaire de l'élection de son père à la présidence de la République, le député Nadim Gemayel a affirmé qu'aucun compromis sur la question du Tribunal spécial pour le Liban ne serait acceptable, soulignant que l'abolition du tribunal signifierait la fin du Liban. Et d'accuser les détracteurs du TSL de chercher à perpétuer l'équation de l'impunité dans ce pays.
« Par cette célébration tardive, et même très tardive, nous avons voulu remémorer nos victoires, pas seulement nous plaindre de nos tragédies. Mais c'est aussi une occasion pour réfléchir et nous poser la question de savoir pourquoi il ne reste plus de nos victoires que le souvenir et pourquoi les nouvelles générations doivent encore payer les prix qu'avaient déjà payés leurs pères et leurs aïeux », a souligné d'emblée Nadim Gemayel.
« Je veux revenir à l'image de Bachir levant son verre et disant : "Nous tiendrons bon". Avec tout ce qui se passe aujourd'hui, il semble que nous n'avons pas l'intention de tenir bon », a-t-il relevé.
« Nous ne pouvons pas tenir lorsque Habib Chartouni, le meurtrier de Bachir, est arrêté et que personne ne le juge. Nous ne pouvons pas tenir lorsque la rue chrétienne, qui a toujours été résistante, est détruite par des guerres absurdes. Nous ne tiendrons pas lorsque, tout comme la victoire du 23 août (1982) a été dilapidée, nous faisons aujourd'hui en sorte de dilapider les acquis de la révolution du Cèdre, le rêve du 14 mars (2005) et notre victoire aux élections du 7 juin (2009). »
« Nous ne tiendrons pas lorsque nous acceptons que la détention des armes soit partagée entre deux parties, que l'État soit à deux têtes et que le front obéisse à un double commandement », a martelé Nadim Gemayel.
« Nous ne tiendrons pas lorsque se produit un incident comme celui de Adaïssé et que nous perdons trois hommes pour qu'un arbre ne soit pas abattu et qu'il l'est le lendemain, sans que personne ne dise aux citoyens libanais laquelle des deux postures est la bonne, celle du premier jour ou celle du second », a encore lancé le député de Beyrouth.
Et d'ajouter : « Nous ne tiendrons pas quand la main qui a tué Bachir échappe à la justice et qu'elle tue ensuite René Moawad puis Rafic Hariri et tous les martyrs de la révolution du Cèdre sans que personne ne demande des comptes. Ces gens-là se sont habitués à l'idée de l'impunité : nous tuons des présidents et personne ne fait rien. »
« Aujourd'hui, sincèrement, ce qu'on tente de nous imposer, c'est le marché suivant : laissons tomber le tribunal, nous reviendrons comme cela à l'ancienne méthode : tue et va ton chemin, la justice est inexistante et le peuple oublie, a-t-il souligné. Mais aujourd'hui, nous disons que nous sommes un peuple qui ne veut pas oublier. »
Et d'ajouter : « Le TSL ne concerne pas seulement Saad Hariri et sa famille, ni Amine Gemayel et sa famille, ni les familles Tuéni, Haoui, Kassir, Eido, Hajj, Eid, Murr, Chidiac, Hamadé, Ghanem, Fleyhane et les autres. Le TSL ne concerne pas les sunnites, ni les maronites, ni les grecs-orthodoxes, ni les druzes, ni les chiites. Le TSL nous concerne à tous, à chacun et chacune de nous qui aspire à un État de droit où règne la justice. Il concerne ceux qui ont été assassinés et ceux dont le tour viendra si la justice n'est pas rendue. »
« Nous disons à ceux qui s'opposent au TSL : le tribunal vous protège comme il nous protège. Sans lui, le crime politique est légitimé au Liban. Des chefs d'État et de gouvernement, des ministres, des députés, des hommes de religion et des citoyens ont été assassinés et il y en a encore qui disent non au tribunal », a-t-il déploré.
« Nous sommes ceux qui rejettent une politisation du tribunal. Mais ceux qui ne veulent pas du tribunal cherchent à politiser le meurtre », a-t-il estimé.
« Cette question est trop importante pour que nous acceptions le moindre compromis. Même si Saad Hariri accepte, ce qu'il ne fera pas, et même si Amine Gemayel accepte, ce qui est également peu probable, et même si Walid Joumblatt pardonne et oublie ou feint d'oublier. Car l'abolition du TSL signifierait le début de l'élimination du Liban », a-t-il fait valoir.
M. Gemayel a conclu en rendant hommage à la mémoire de l'ancien président de la Chambre Kamel el-Assaad, récemment décédé, dont le rôle avait été décisif en 1982 pour l'élection de Bachir Gemayel à la présidence de la République.

Rights Of Domestic Workers.doc

السبت 20 آذار 2010 العدد – 1072
عدل

التأمين وربّ العمل يتهرّبان من تسديد نفقات علاج «خادمة» كُسر ظهرها
البقاع ــ نقولا أبو رجيلي
أُدخلت العاملة البنغلادشيّة صفيّة بيغم كمال حسن (32 عاماً) إلى مستشفى رياق العام، بتاريخ 10 الجاري، إثر إصابتها بكسر بالغ في العمود الفقري، جرّاء سقوطها من على سلالم منزل مخدوميها في بلدة النبي شيت (قضاء بعلبك). أجريت عملية جراحية لها، وما زالت تتلقى العلاج. لكنها وضعت تحت الحراسة الأمنية داخل إحدى غرف المستشفى، لأن الرجل الذي تعمل في منزله يتهمها بالسرقة ويدّعي أنها سقطت على الدرج أثناء محاولتها الفرار. وفي هذا الإطار، أوضح مسؤول أمني لـ«الأخبار» أن أسباب وضع صفيّة تحت الحراسة جاء بناءً على إشارة القضاء المختص، وذلك لاستكمال التحقيقات معها، والتثبّت من صحة الادّعاء الذي تقدم به مخدومها أمام مخفر درك النبي شيت. «فقد اتهموها بأنها أقدمت بتاريخ نقلها إلى المستشفى على سرقة مبلغ من المال. وأشاروا إلى أنها سقطت على الدرج أثناء محاولتها الهروب». ولفت الضابط المسؤول إلى أن صفية أنكرت التهمة الموجهة إليها، ولا تزال التحقيقات جارية لكشف ملابسات القضية.
المشكلة الأكبر لا تكمن في ما يدّعيه أصحاب المنزل وما تنكره صفيّه، بل في تهرّب مخدوميها وشركة التأمين من دفع تكاليف العملية الجراحية ومصاريف العلاج، التي قدّرها مدير مستشفى رياق العام الدكتور علي العبد الله بحوالى 15 مليون ليرة لبنانية. فقد وصف العبد الله خلال اتصال هاتفي مع «الأخبار» وضع صفيّة الصحي بالجيّد نسبياً، موضحاً أنها بحاجة إلى عناية طبيّة مستمرة لفترة طويلة قد تمتد إلى ثلاثة أشهر على الأقل. ولفت العبد الله إلى أن إدارة قوى الأمن الداخلي تشرف حالياً على متابعة حالة المريضة الصحيّة من خلال الكشوفات الدورية التي يجريها رئيس مركز زحلة الطبي المقدم الطبيب عمر نسبين. كذلك
أيّ ضغط جسدي تتعرّض له قد يُسبّب لها إعاقة جسديّة دائمة
فإن الإدارة المذكورة كانت قد وعدت بتغطية تكاليف العلاج، «إلا أن شيئاً لم يحصل لغاية تاريخه». واستغرب العبد الله عدم دفع شركة التأمين نفقات المعالجة، لذلك فهو لا يزال يجري الاتصالات مع مسؤولي الشركة التي «تكرّمت بدفع 2000 دولار حداً أقصى بعد جهد جهيد». وأبدى الطبيب استعداد إدارة المستشفى لتحمّل جزء من هذه النفقات، لكن لا يمكنها تحمّل كل الأعباء. وعن مصير العاملة بعد علاجها قال العبد الله: «هذا الأمر بيد القضاء، ولا علم لي بما سيحصل بعد إخراجها من المستشفى». لكن الطبيب شدّد على ضرورة أن تحظى صفيّة بالعناية الطبيّة الدقيقة، نظراً إلى وضعها الصحي الحساس. فقد أشار الطبيب العبد الله إلى أن «أي ضغط جسدي تتعرض له قد يسبّب لها إعاقة جسديّة دائمة».
يبقى السؤال، من يتحمّل مسؤولية الوضع الصحي للخادمة المصابة بكسر في العمود الفقري، إذا قرر القضاء إحالتها على السجن ومحاكمتها، وبالتالي من يُلزم مخدوميها وشركة التأمين بدفع نفقات علاجها، بغض النظر عن ثبوت أو انتفاء تهمة السرقة عنها؟ يُذكر أن عاملات المنازل الأجنبيات في لبنان يفوق عددهن 200 ألف، معظمهن من إثيوبيا وسريلانكا والفيليبين.

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