The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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August 31, 2010

L'orient le Jour - Sard Case: "The Lebanese Justice did not do its work", accuses the Imam's Son - August 31, 2010

Affaire Sadr : « La justice libanaise n’a pas fait son travail », accuse le fils de l’imam

Comme à l'accoutumée depuis plusieurs années déjà, le mouvement Amal commémorera aujourd'hui, lors d'une cérémonie officielle, la trente-deuxième année de la disparition de l'imam Moussa Sadr et de ses compagnons, lors d'un festival qui aura pour titre « La paix du Liban » et au cours duquel le chef du Parlement, Nabih Berry, prononcera une allocution. À cette occasion, l'Agence nationale pour l'information a rencontré le fils de l'imam disparu, Sadreddine Sadr, qui a accepté, pour la première fois, d'accorder un entretien à la presse.
Retraçant l'épisode de la disparition de son père, M. Sadr a rappelé comment son père avait été porté disparu après un voyage officiel effectué en Libye avec deux de ses compagnons. À l'époque, le président libyen, Mouammar Kadhafi, avait nié le fait que leur disparition avait eu lieu en Libye, affirmant qu'ils étaient repartis pour Rome, précise le fils.
« Or, l'enquête effectuée par la justice italienne et les services libanais avait bien prouvé qu'ils n'avaient pas quitté la Libye », dit-il. Durant 24 années, M. Kadhafi prétendait qu'ils avaient quitté le pays et ceci a duré jusqu'en août 2002 lorsque le président libyen a reconnu publiquement que l'imam et ses compagnons sont effectivement entrés en Libye sur invitation des autorités officielles et ont ensuite disparu dans le pays, ajoute M. Sadr, qui explique que, depuis, la justice a été saisie de l'affaire.
À ce stade, poursuit le fils de l'imam, le juge d'instruction près la Cour de justice libanaise a publié un acte d'accusation à l'encontre du président libyen, le déclarant coupable d'avoir organisé le rapt de l'imam et de ses compagnons, et de les avoir détenus. Un mandat d'arrêt avait même était émis contre lui.
« Malheureusement, et depuis 2008 à ce jour, la Cour de justice n'a pas encore fixé la date du procès », déplore M. Sadr qui insiste pour dire que « la justice libanaise n'a pas fait son travail ». « Les mandats d'arrêt émis contre M. Kadhafi et ses auxiliaires sont restés dans les tiroirs et n'ont jamais été publiés. Nous ne voulons du tort à personne. Mais il s'agit d'une affaire de droit. C'est une honte pour nous, pour la justice libanaise, l'État et la société arabe dans son ensemble de rester aussi silencieux », a affirmé M. Sadr, rappelant au passage que le gouvernement actuel s'est engagé à multiplier les efforts pour mettre au clair cette affaire. « Aucun pas n'a été fait depuis », conclut M. Sadr.

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