The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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April 26, 2011

L'orient Le Jour - Fidèles à leur cause, les Arméniens commémorent en grand nombre le génocide - April 26, 2011

À l'occasion de la 96e commémoration du génocide arménien, les partis Henchag, Tachnag et Ramgavar ont participé à un rassemblement populaire qui a eu lieu hier à l'archevêché orthodoxe d'Antélias. Brandissant le slogan traditionnel « Nous n'oublierons pas ce qui s'est passé en 1915 », plusieurs milliers d'Arméniens ont assuré en chœur qu'ils « poursuivront la lutte jusqu'à ce que justice soit faite ».
Étaient notamment présents à la commémoration le catholicos arménien Aram Ier, l'évêque orthodoxe Kigam Khatchirian, le président du comité central de la Fédération des églises arméniennes anglicanes, le pasteur Sogomon Kilagbian, l'ambassadeur de la République d'Arménie au Liban, Achod Kotcharian, les hauts responsables des partis arméniens, le ministre d'État sortant Jean Oghassabian, et plusieurs députés arméniens.
Après la célébration de la messe à la mémoire des martyrs du génocide, les chefs des partis et des ONG arméniennes ont déposé des gerbes de fleurs sur les tombes des victimes.
Prenant la parole au nom du Ramgavar, Wazkin Jamkoujian a affirmé que grâce à leur détermination, les Arméniens ont réussi à transcender la mort pour ressusciter à travers la diaspora et par le biais de la fondation d'un État civilisé. « Quatre-vingt-seize ans sont révolus et le criminel turc n'a toujours pas été sanctionné, continuant à occulter toutes sortes de témoignages et de preuves historiques avancées », a-t-il dit.
À son tour, Hagob Karakérian, qui s'est exprimé au nom du Henchag, a relevé que la reconnaissance du génocide et la demande de compensations au peuple arménien figurent désormais au sein d'une politique nationale qui peut prendre plusieurs aspects. « La non-reconnaissance du génocide arménien constitue une incitation à commettre d'autres génocides. » « L'État turc restera notre ennemi jusqu'au moment de la compensation, qui est un moment sacré », a-t-il ajouté.
Le mot du Tachnag a été prononcé par Karnik Mekrditchian, qui a indiqué que cette commémoration est l'occasion pour annoncer au monde entier que le génocide arménien « est un fait historique qui ne peut être occulté ou ignoré ». « Le criminel est toujours en liberté et n'a pas encore été sanctionné », a-t-il dit en rappelant que les archives ottomanes recèlent de nombreuses preuves qui restent interdites même aux chercheurs turcs.
L'ambassadeur arménien a pris la parole à son tour pour souligner que le génocide arménien n'est pas un crime commis contre le peuple arménien uniquement, mais contre l'humanité tout entière. « À cause de ce génocide, le monde a perdu une civilisation entière », a-t-il dit en faisant remarquer qu'outre le million et demi de martyrs tombés, le génocide a également anéantit une culture colossale.
Le mot de la fin a été prononcé par Aram Ier, qui a salué tous les efforts et les réalisations faites à ce jour par l'Église et les partis arméniens à travers le monde, insistant sur la nécessité de mieux coordonner ses efforts pour la phase à venir, que ce soit en Arménie ou au sein de la diaspora arménienne. Et d'assurer que le peuple arménien poursuivra sa lutte avec détermination et vigueur pour parvenir à ses droits. 

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