Le flux de réfugiés syriens vers le Liban s’est nettement
ralenti au cours des derniers jours, mais selon diverses informations, près de
500 réfugiés fuyant la répression sanglante perpétrée par le régime de Bachar
el-Assad ont traversé le poste-frontière de Masnaa au cours des dernières
quarante-huit heures. Ils ont été accueillis dans plusieurs régions, notamment
à Majdel Anjar ainsi que dans certains villages du Liban-Sud. Dans ce cadre,
l’agence locale d’information al-Markaziya a rapporté que non moins de 75 pour
cent des 18 000 ouvriers syriens travaillant au Liban-Sud ont déserté
cette région de peur de représailles après l’enlèvement, en mai dernier, de 11
pèlerins chiites libanais dans la province d’Alep.
Notons sur ce plan que dans son prêche du vendredi, hier, l’uléma Ali Fadlallah a stigmatisé les violences en Syrie, soulignant la nécessité de mettre un terme à l’effusion de sang. Cheikh Fadlallah a souligné que « toutes les composantes » syriennes devraient prendre conscience du fait que « la seule solution réside dans la réconciliation nationale fondée sur un dialogue sérieux auquel toutes les parties devraient contribuer ». L’uléma chiite a en outre appelé ses coreligionnaires à « accueillir les réfugiés syriens et leur apporter toute l’aide requise ».
L’aide européenne
Signalons par ailleurs que dans un communiqué de presse, l’Union européenne a annoncé l’octroi d’une aide additionnelle de 5 millions d’euros pour répondre aux besoins des réfugiés syriens et de leurs communautés d’accueil libanaises.
« L’afflux des réfugiés syriens au Liban a grevé les ressources déjà limitées de certaines communautés des plus défavorisées du pays, souligne notamment le communiqué de l’UE. L’Union européenne est déterminée à veiller à ce que ces communautés d’accueil, en particulier, soient en mesure de mitiger l’impact de cet afflux sans précédent à moyen et long terme. Ainsi, l’UE a alloué 5 millions d’euros additionnels pour atténuer cette pression à travers des initiatives à moyen et long terme visant à améliorer le niveau de vie des populations locales de ces régions et à la fois répondre aux besoins des réfugiés syriens dans le pays. Ce soutien va être accordé à travers l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Une composante spécifique du soutien de l’UE vise à renforcer les capacités des autorités libanaises afin qu’elles puissent répondre de manière efficace à cette crise en constante évolution. »
Ce soutien de l’UE se fonde sur l’assistance humanitaire en place qui a été mobilisée par l’UE en faveur des réfugiés syriens au Liban. L’annonce faite lundi dernier par le bureau humanitaire de l’UE (ECHO) d’un financement additionnel de 4.5 millions d’euros pour répondre aux besoins humanitaires des réfugiés syriens au Liban porte le montant total de l’assistance d’ECHO aux réfugiés syriens au Liban à 7.5 millions d’euros. Avec l’allocation de 5 millions d’euros finalisée cette semaine, le soutien total de l’UE s’élève désormais à 12.5 millions d’euros.
La chef de la Délégation de l’Union européenne au Liban, l’ambassadrice Angelina Eichhorst, a déclaré sur ce plan : « Nous apprécions le rôle joué par le gouvernement libanais, avec le soutien de la communauté internationale, pour répondre à cet afflux de réfugiés syriens sans précédent dans le pays. » Elle a souligné que « ce n’est qu’à travers une planification, une coordination et une gestion efficaces, et avec le soutien continu des autorités libanaises, en collaboration avec les partenaires internationaux et locaux, que les besoins de la population réfugiée syrienne et ceux des communautés d’accueil libanaises pourront être adressés de manière efficace ».
Notons sur ce plan que dans son prêche du vendredi, hier, l’uléma Ali Fadlallah a stigmatisé les violences en Syrie, soulignant la nécessité de mettre un terme à l’effusion de sang. Cheikh Fadlallah a souligné que « toutes les composantes » syriennes devraient prendre conscience du fait que « la seule solution réside dans la réconciliation nationale fondée sur un dialogue sérieux auquel toutes les parties devraient contribuer ». L’uléma chiite a en outre appelé ses coreligionnaires à « accueillir les réfugiés syriens et leur apporter toute l’aide requise ».
L’aide européenne
Signalons par ailleurs que dans un communiqué de presse, l’Union européenne a annoncé l’octroi d’une aide additionnelle de 5 millions d’euros pour répondre aux besoins des réfugiés syriens et de leurs communautés d’accueil libanaises.
« L’afflux des réfugiés syriens au Liban a grevé les ressources déjà limitées de certaines communautés des plus défavorisées du pays, souligne notamment le communiqué de l’UE. L’Union européenne est déterminée à veiller à ce que ces communautés d’accueil, en particulier, soient en mesure de mitiger l’impact de cet afflux sans précédent à moyen et long terme. Ainsi, l’UE a alloué 5 millions d’euros additionnels pour atténuer cette pression à travers des initiatives à moyen et long terme visant à améliorer le niveau de vie des populations locales de ces régions et à la fois répondre aux besoins des réfugiés syriens dans le pays. Ce soutien va être accordé à travers l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Une composante spécifique du soutien de l’UE vise à renforcer les capacités des autorités libanaises afin qu’elles puissent répondre de manière efficace à cette crise en constante évolution. »
Ce soutien de l’UE se fonde sur l’assistance humanitaire en place qui a été mobilisée par l’UE en faveur des réfugiés syriens au Liban. L’annonce faite lundi dernier par le bureau humanitaire de l’UE (ECHO) d’un financement additionnel de 4.5 millions d’euros pour répondre aux besoins humanitaires des réfugiés syriens au Liban porte le montant total de l’assistance d’ECHO aux réfugiés syriens au Liban à 7.5 millions d’euros. Avec l’allocation de 5 millions d’euros finalisée cette semaine, le soutien total de l’UE s’élève désormais à 12.5 millions d’euros.
La chef de la Délégation de l’Union européenne au Liban, l’ambassadrice Angelina Eichhorst, a déclaré sur ce plan : « Nous apprécions le rôle joué par le gouvernement libanais, avec le soutien de la communauté internationale, pour répondre à cet afflux de réfugiés syriens sans précédent dans le pays. » Elle a souligné que « ce n’est qu’à travers une planification, une coordination et une gestion efficaces, et avec le soutien continu des autorités libanaises, en collaboration avec les partenaires internationaux et locaux, que les besoins de la population réfugiée syrienne et ceux des communautés d’accueil libanaises pourront être adressés de manière efficace ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/770715/Pres_de_500_refugies_syriens_ont_traverse_Masnaa_ces_dernieres_48_heures.html
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