The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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March 29, 2011

L'orient Le Jour - Les sept Estoniens enlevés seraient « toujours en vie » - March 29, 2011

Le président Sleiman recevant le ministre estonien pour discuter des derniers éléments de l’enquête sur le rapt des sept cyclistes. Photo Dalati et Nohra
Le président Sleiman recevant le ministre estonien pour discuter des derniers éléments de l’enquête sur le rapt des sept cyclistes. Photo Dalati et Nohra
SÉCURITÉ Le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet, était hier à Beyrouth pour rencontrer les responsables libanais et suivre l'affaire de l'enlèvement de sept de ses compatriotes dans la Békaa.

Le sort des sept Estoniens kidnappés le 23 mars par des hommes armés dans la zone industrielle de Zahlé, dans la Békaa, était toujours inconnu hier. Des sources bien informées ont indiqué à L'Orient-Le Jour que tous les services de sécurité libanais travaillent en étroite coordination pour élucider le mystère de leur disparition, en coordination avec les services de renseignements syriens et d'autres pays. Pour sa part, le consul honoraire d'Estonie au Liban, Sami Kamouh, avait déclaré au quotidien estonien Eesti Paevaleht que tout ce qu'il pouvait affirmer, c'est que « les hommes sont en vie ». Les cyclistes estoniens sont tous des hommes, âgés de 25 à 40 ans.
Par ailleurs, des sources de l'enquête ont déclaré à l'agence al-Markaziya que « les Estoniens ont réussi à garder en leur possession un téléphone portable qu'ils ont utilisé une seule fois avant qu'il ne leur soit confisqué par leurs ravisseurs ». « Des officiers français spécialisés dans la lutte contre le terrorisme ont fait le déplacement au Liban, munis de leurs équipements modernes, poursuit la source. Ils ont pu établir le lieu d'où provenait le coup de fil, le village de Bar Élias. Les spécialistes français ont également pu localiser les trois véhicules utilisés dans le rapt (deux vans et une Mercedes) par satellite. Les recherches se concentrent sur cette zone.
Hier, le chef de la diplomatie estonienne Urmas Paet a visité Beyrouth où il a rencontré plusieurs responsables politiques, notamment le président de la République Michel Sleiman, le président du Parlement Nabih Berry, le Premier ministre désigné Nagib Mikati, le ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud, le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, ainsi que le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, William Habib. Au cours de sa visite, M. Paet a espéré « des résultats aussi rapides que possible » pour retrouver les sept Estoniens, « afin qu'ils reviennent le plus tôt posible dans leur pays ».
« J'espère que notre collaboration avec le Liban et d'autres acteurs internationaux donnera des résultats aussi rapidement que possible », a-t-il déclaré, soulignant à plus d'une étape de sa tournée « l'intérêt porté par les autorités libanaises à cette affaire ». Il a mis l'accent sur « la collaboration active avec les autorités libanaises au niveau de l'enquête sur le terrain, ainsi qu'avec d'autres pays de la région et des pays européens, en quête du moindre détail qui pourrait mettre fin à cet épisode tragique de manière positive ».
« Nous n'avons pas d'informations sur où ils sont et qui les a enlevés », avait déclaré Urmas Paet à la télévision publique estonienne. C'est lui qui préside la cellule de crise mise en place en Estonie après l'enlèvement de ses ressortissants.
Par ailleurs, le ministre estonien a formellement démenti l'implication d'une femme estonienne dans le rapt de ses concitoyens au Liban. « Le Liban est connu pour être une destination touristique, a-t-il dit. Au même moment que les sept cyclistes ont été enlevés, il y avait d'autres touristes estoniens dans le pays. Dans le cadre de l'enquête, cette femme a été entendue par les autorités libanaises. Il était évident qu'elle n'avait aucun lien avec les hommes enlevés. Elle ne faisait pas partie du même groupe. Elle n'a pas disparu, mais a tout simplement regagné l'Estonie. »
À signaler que le ministre de l'Intérieur a présidé hier une réunion avec les principaux responsables de sécurité afin de discuter, entre autres, de l'affaire des Estoniens disparus et de l'explosion dans une église syriaque à Zahlé. 

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