The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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August 23, 2011

L'Orient le jour - Le directeur du « Time » : L’interview est valide et crédible, August 23, 2011


« Le magazine Time ne peut se permettre de publier une interview de ce type sans avoir des preuves sur sa véracité. » C’est ce qu’a déclaré hier Nicholas Blanford, l’auteur de l’article faisant référence à la fameuse interview effectuée par le magazine américain Time avec l’un des quatre responsables du Hezbollah accusés par le Tribunal spécial pour le Liban dans l’assassinat de Rafic Hariri. Le journaliste a fait sa déclaration alors qu’il venait de s’entretenir, durant deux heures et demie, avec le procureur Saïd Mirza. En soirée, c’est le directeur de la publication qui confirme à la LBC : « L’entrevue est valide et crédible », a-t-il dit, précisant que l’auteur de l’interview se trouve à Beyrouth.
« Nous comprenons l’inquiétude du Hezbollah. Il n’empêche que l’interview est crédible et n’est pas du tout une fabrication du TSL », a ajouté le responsable du magazine.
De son côté, M. Blanford s’est abstenu de commenter la teneur de sa réunion avec le juge Mirza.
« Je ne peux pas discuter de la teneur de ma rencontre avec le procureur », précisant que le témoignage qu’il a confié au juge Mirza « est secret ». « Je ne peux pas en parler devant les médias », s’est contenté de dire le journaliste.
M. Blanford a ainsi réaffirmé qu’il ignorait « qui a effectué l’entrevue », précisant que la direction du magazine Time l’a contacté de New York et lui a demandé de préparer un article analytique sur la manière dont le Hezbollah a réagi à l’acte d’accusation publié par le TSL.
« J’ai expliqué au procureur que l’interview a été effectuée par l’un des correspondants du Time », a ajouté le journaliste, précisant que le texte de l’entretien lui a ensuite été envoyé afin qu’il puisse en tirer un passage pour l’utiliser dans son analyse.
S’adressant à ses collègues libanais et étrangers, M. Blanford a affirmé : « Allez donc poser la question aux responsables de la rédaction du Time qui ont pris la décision de publier cette interview. » « Mon rôle s’est résumé à la rédaction de l’article », a-t-il insisté.
Et d’ajouter en réponse à une question : « J’ai confié ma version des faits à M. Mirza. C’est tout ce que je peux faire. Je n’ai pas d’objection de livrer mon témoignage au Tribunal spécial pour le Liban à ce propos. »
M. Blanford, qui était accompagné de son avocat, Hassan Kazan, s’est réuni avec le procureur sans la présence du défenseur, rapporte notre chroniqueuse judiciaire Claudette Sarkis. Interrogé, l’avocat a précisé que son client a été entendu par le procureur en sa qualité de « témoin » et lui a expliqué qu’il n’est pas l’auteur de l’entrevue qui fait l’objet de l’enquête.
Interrogé en soirée par L’Orient-Le Jour, le journaliste a réitéré sa version avant d’ajouter : « J’ai été entraîné malgré moi dans cette situation à laquelle sera mis un terme très prochainement, j’espère, afin que je puisse reprendre mon travail normal de journaliste. »


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