The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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July 27, 2011

L'orient Le Jour - Le 14 Mars attend de voir si le cabinet Mikati va céder sur ses engagements avec le TSL - July 27, 2011

Député du courant du Futur, Jean Oghassabian a estimé hier que la volonté de certains au sein du 8 Mars d’obliger les Libanais à choisir entre justice et stabilité est « totalement illogique », relevant que l’incident de Lassa révèle « le vrai visage de la crise actuelle » au Liban, intrinsèquement liée à « l’arsenal en la possession du Hezbollah ».
L’ancien ministre, qui s’exprimait au micro de La Voix du Liban libre, a indiqué en outre qu’il était fort possible que l’acte d’accusation soit publié le 11 août si les autorités libanaises ne livraient pas les quatre suspects. « Comment le gouvernement entend-il traiter avec le Tribunal spécial pour le Liban, avec son financement et avec la protection des juges, alors que le Hezbollah et ses alliés refusent ce TSL, qu’ils considèrent comme israélien ? Est-ce que cela veut dire que le Premier ministre est un traître ? » s’est-il demandé, rappelant que le 14 Mars attend toujours la position officielle du cabinet Mikati à ce sujet ainsi que les mesures concrètes qu’il entend prendre. « Mais si le président Mikati était en train de manœuvrer pour contenir l’intérieur et l’extérieur, cela mènera automatiquement à un face-à-face entre le Liban et la communauté internationale et à une crise libano-libanaise. Nous n’allons pas regarder tout cela les bras croisés, nous allons agir démocratiquement et pacifiquement », a-t-il prévenu.
Pour sa part, le député Jamal Jarrah a affirmé, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Travaux publics et des Transports Ghazi Aridi, qu’une partie des Libanais « essaie d’occulter le fait que Rafic Hariri a été assassiné alors qu’il sortait du Parlement », justifiant par là la mobilisation des juristes du 14 Mars en faveur du TSL. Interrogé sur une éventuelle action parlementaire, il a évoqué l’accord signé entre le Liban et l’instance juridique onusienne, rappelant que « les martyrs sont des députés et des ministres : il est naturel que la Chambre soit impliquée dans tout cela, sauf qu’il est déplorable de voir une faction exercer moult pressions en arguant que ce tribunal est américano-israélien », a-t-il déploré. « Le TSL est le seul lieu où tout un chacun est à même de se défendre », a-t-il insisté.
Député haririen de Beyrouth, Atef Majdalani a lui aussi refusé catégoriquement tout retour en arrière dans la coopération du Liban avec le TSL, indiquant que la réunion des juristes du 14 Mars qui s’est tenue hier au Bristol « s’inscrit dans ce cadre : il s’agit d’adresser un message très clair aux Libanais et à la communauté internationale », a-t-il dit. « Nous attendons la publication de l’acte d’accusation et ensuite de l’application par le gouvernement de la résolution 1757, c’est-à-dire du respect des protocoles signés entre Beyrouth et le TSL, à commencer par la contribution du Liban au financement du tribunal, et nous allons bien voir si le cabinet Mikati va céder », a encore dit le député Majdalani.
Justement, sur la question du financement, le député CPL de Jbeil Walid Khoury a assuré que ce sujet n’a pas encore été placé sur le tapis. « C’est au gouvernement libanais de trancher », a-t-il dit. 

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