The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

July 22, 2011

L'orient Le Jour - Retour du dossier des faux témoins dans le débat sur le TSL - JUly 22, 2011

« Les services de sécurité poursuivent l’exécution des mandats d’arrêt », a assuré hier le ministre de la Justice Chakib Cortbawi, en soulignant que « c’est le Conseil des ministres qui prend les décisions en matière des mandats émis par le Tribunal spécial pour le Liban ». Il a affirmé en outre ne pas vouloir « spéculer sur le dossier des faux témoins », insistant que ce sujet sera débattu « lorsqu’il fera partie de l’ordre du jour ».
Pour le député Bassem Chab, « le dossier des faux témoins est un dossier politisé, utilisé à des fins précises, après avoir servi à faire tomber l’ancien gouvernement ». D’ailleurs, le parlementaire membre du bloc parlementaire du Futur affirme s’attendre à ce que les personnes mentionnées dans l’acte d’accusation soient « éventuellement jugées par contumace, étant donné l’improbabilité qu’elles soient livrées au tribunal ».
De son côté, le député Hassan Fadlallah a déclaré « que le TSL, dont le but était de saper la résistance, s’est retourné contre ceux qui l’avaient appuyé » et qui ne détiennent plus le pouvoir. Le tribunal ne pouvant plus être « utilisé pour provoquer des changements politiques au Liban », c’est toute « l’équation du pouvoir » qui aura changé, a estimé M. Fadlallah, membre du bloc de la Fidélité à la résistance, avant d’insister sur « l’aptitude du nouveau gouvernement à affronter tous les défis sans troubler la stabilité ». D’ailleurs, l’émission de l’acte d’accusation « n’a rien changé au niveau de la stabilité du pays », a-t-il estimé. Si pour M. Fadlallah « le TSL s’est effrité », le député Robert Ghanem affirme, lui, que « le tribunal tient toujours, et toute preuve ou présomption disponible doit être traitée à travers le tribunal, sans le rejeter ni faire fi de ses décisions ». Dans ce cadre, le président de la commission de l’Administration et de la Justice a relevé « une divergence de points de vue entre le chef du gouvernement et le Hezbollah au sujet du TSL, mais ce qui compte, c’est la déclaration ministérielle, en tant que texte écrit sur lequel s’est basé le vote de confiance ». Toutefois, M. Ghanem n’a pas manqué de rappeler « le manque de clarté de la déclaration au niveau de la clause relative au TSL, qui affirme l’engagement du gouvernement pour la résolution 1701 et son respect de la résolution 1757. Or, entre le respect et l’engagement, il y a une grande différence, et la question demeure de savoir pourquoi l’engagement n’est pas clairement énoncé en faveur des deux résolutions ».
À cette question, le ministre de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, répond que « la position du gouvernement est claire s’agissant du TSL, en faveur duquel il s’engagera et respectera les résolutions internationales ». M. Nahas a renvoyé les divergences entre les discours respectifs du Premier ministre et du secrétaire général du Hezbollah au fait que le premier « préside le cabinet de tous les Libanais et parle au nom du pays, alors que le second parle au nom de son parti ». Il a rappelé dans ce cadre que « les accusations adressées au nouveau gouvernement d’être celui du Hezbollah seront démenties par le rendement ministériel », avant de rejeter fermement la question selon laquelle qui du gouvernement ou du Hezb exprime la position officielle du Liban. 

No comments:

Post a Comment

Archives