The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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February 20, 2012

L'Orient Le Jour - Après Aïn Najem, Aramoun manifeste contre la proximité des lignes de haute tension, February 20, 2012


Les mouvements populaires contre la proximité des lignes de haute tension des bâtiments peuplés se propagent. Après les multiples sit-in organisés à Aïn Najem (Metn) pour protester contre l’installation de câbles d’une ligne 220 kilovolts, une cinquantaine d’habitants de Aramoun, à Aley, se sont regroupés hier au niveau du projet résidentiel Dar es-Salam 1, pour la même raison. Les câbles, à Aramoun, sont installés depuis huit ans environ et font partie de la même ligne. Ce sit-in intervient quelques jours seulement après l’annonce de la présentation, par dix députés, d’un projet de loi revêtant un caractère de double urgence, visant à imposer l’enterrement des câbles de haute tension sur toute la ligne Aramoun-Bsalim, en passant par Mansourieh. Ce projet de loi devrait être discuté par le Parlement mercredi. 
Hier, un des manifestants à Aramoun a déclaré devant la caméra de la LBCI que les habitants avaient en vain tenté de s’opposer à l’installation de ces câbles. « Les responsables nous avaient assuré qu’il n’y a aucun danger pour la santé, mais ce n’est pas vrai, s’est-il écrié. Nous avons lu sur Internet qu’une telle proximité des lignes de haute tension cause des cancers du cerveau et de nombreuses autres maladies. Certains ont quitté leur domicile de peur des conséquences de cette exposition aux lignes. Nous demandons aux autorités soit d’enterrer ces lignes, soit de nous assurer d’autres logements. »
 
Les habitants de Aramoun n’étaient pas seuls à manifester hier, ils étaient accompagnés du scientifique Nizar Dandache, qui représentait le parti des Verts, de Mahmoud Ahmadieh, président de Nature sans frontières (NSF), de Bahname Kareh, secrétaire général du Comité libanais contre la haute tension, et de Raja Noujaim, représentant la société civile. Les mots prononcés ont clairement dénoncé deux récentes décisions du Conseil des ministres : celle d’envoyer les forces de l’ordre pour réprimer les manifestations des habitants et des écoliers à Aïn Najem il y a quelques mois (des sit-in qui ont réussi à empêcher l’installation des câbles par l’entrepreneur), et celle d’acheter les appartements que le gouvernement considère trop proches des lignes (une mesure rejetée en bloc par les habitants).
 
Dans leur communiqué, les manifestants ont demandé aux députés, « notamment ceux qui sont proches du ministre de l’Énergie Gebran Bassil », de voter mercredi en faveur du projet de loi sur l’enterrement des lignes, afin de protéger la santé des riverains des dangers d’une exposition prolongée au champ électromagnétique.

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