The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

March 30, 2010

L'orient Le Jour - Jabal Moussa : des perspectives d’écotourisme mises en valeur dans une étude

Une étude menée sur les environs du site de Jabal Moussa (Kesrouan) a recommandé à l'association qui porte le même nom, et qui s'est donné pour objectif de le protéger, de contribuer au développement durable, notamment par l'instauration d'activités comme les travaux manuels, l'agriculture biologique, la production de provisions d'hiver (mouné) ou encore l'écotourisme.
Les résultats de l'étude ont été rendus publics au cours d'une conférence à l'Université Saint-Joseph, en présence de l'ambassadeur d'Italie Gabriele Checchia, des députés du Kesrouan et des membres de l'Association pour la protection de Jabal Moussa. L'étude a été faite par le département de sociologie de l'USJ sur demande de l'association, et a porté sur sept villages : Abra, Chouan, Yahchouche, Ghbeilé, Jouret el-Termos, Nahr el-Dahab et Kahmaz. Elle s'inscrit dans le cadre du projet de promotion de l'écotourisme et de la protection de la biodiversité dans la région de Jabal Moussa, qui est soutenu par le bureau de coopération de l'ambassade d'Italie.
Les recommandations de l'étude ont été présentées par Roula Abi Habib Khoury, chef du département de sociologie à l'USJ. Elle a expliqué la méthodologie de l'étude et précisé qu'elle visait à clarifier la situation démographique et sociale de la région, ainsi que sa spécificité culturelle et les liens qu'elle entretient avec le site naturel de Jabal Moussa. L'étude recommande à l'association d'entretenir des liens avec les populations environnantes, de mettre en avant le caractère touristique du site, d'assurer un appui et un financement à des projets artisanaux et agricoles, et de revendiquer l'amélioration de l'infrastructure de la région, a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, le président de l'Association de protection de Jabal Moussa, Pierre Doumit, a précisé que selon l'étude, 387 personnes parmi les sondés ont affirmé qu'elles étaient prêtes à travailler dans le domaine de l'écotourisme, que 30 % des familles dans ces villages sont prêtes à louer des chambres dans leurs maisons, et que la même proportion est capable de pourvoir les touristes en produits faits maison. Il a ajouté que 94 familles sont intéressées par les travaux manuels, et que 48 femmes sont qualifiées pour la couture, la broderie et le travail de la dentelle. M. Doumit a parlé des projets de l'association, qui, entre autres, engage des guides touristiques et mène des campagnes de sensibilisation sur l'importance écologique du site.

No comments:

Post a Comment

Archives