The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 25, 2010

L'Orient le Jour - Radical Islamist preacher Omar Bakri released on bail - November 25, 2010


Le prédicateur islamiste radical Omar Bakri, condamné à la réclusion à perpétuité par le tribunal militaire libanais pour incitation au meurtre, a été libéré sous caution hier, en attendant un nouvelle audience qui aura lieu le 6 décembre prochain, a indiqué une source judiciaire.

« Bakri a payé une caution de 5 millions de livres libanaises et a été relâché, mais il doit se présenter à chaque audience de son nouveau procès », a indiqué cette source sous le couvert de l'anonymat. Lors de l'audience qui a précédé sa libération, M. Bakri a été interrogé par les juges en présence de son avocat, le député Nawar Sahili.
Lors de son interrogatoire, Bakri a nié toutes les accusations portées contre lui, a rapporté notre chroniqueuse judicaire Claudette Sarkis. À la question qui lui a été adressée par le général Nizar Khalil qui présidait l'audience, et qui lui demandait pourquoi il n'avait pas fait acte de présence au cours de l'enquête, Bakri a répondu qu'il n'« en avait pas été informé. J'étais prêt à comparaître à n'importe quel moment », a-t-il dit.
À une autre question, il a répondu : « Je connais la législation musulmane en anglais, que j'ai apprise via Internet. Je ne pratique aucune autre activité au Liban. Je ne donne pas non plus des leçons de religion. » Prié de dire à quelle occasion il avait rencontré Nabil Rahim, condamné par le même tribunal, il a indiqué qu'il l'avait rencontré une seule fois dans la rue, « du fait que je suis un personnage connu par le biais des entretiens télévisés que j'accorde ». « Il m'avait demandé les raisons de mon extradition de Grande-Bretagne. » Au sujet du fameux appartement loué à Tripoli par des éléments de Fateh el-Islam, où des combats acharnés avaient eu lieu entre les fondamentalistes et les forces de l'ordre à la veille de la fameuse bataille de Nahr el-Bared, Omar Bakri a répondu qu'il n'en savait rien à l'exception de ce qui a été rapporté par les médias. Il a également nié avoir jamais porté des armes. Au sujet de son extradition de Grande-Bretagne, il a indiqué n'avoir jamais commis la moindre infraction dans ce pays, soulignant qu'il y avait à cette époque une politique visant à resserrer l'étau autour des musulmans, rappelant que sa première épouse et ses enfants vivent toujours en Grande-Bretagne où ils sont naturalisés.
Le tribunal a également entendu deux des témoins qui l'avaient préalablement impliqué, Abdel Salam Hadba et Nabil Mohammad Rahim. Ces derniers sont revenus sur leur témoignage niant avoir connu Bakri de près.
Le 11 novembre, Bakri avait été jugé par contumace à la prison à vie par le tribunal militaire, notamment pour incitation au meurtre.
Une quarantaine de Libanais, Palestiniens et Saoudiens également poursuivis avaient été condamnés pour les mêmes charges. Vingt-deux d'entre eux ont été condamnés à la perpétuité.
Bakri avait été arrêté trois jours plus tard à Tripoli, dans le nord du Liban, et doit être rejugé devant le tribunal militaire, conformément à la loi.

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