The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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December 22, 2010

L'Orient Le Jour - Khalifé : À travers la carte de santé, le citoyen pourra avoir accès aux soins - December 22, 2010

Le ministre de la Santé, Mohammad Jawad Khalifé, a estimé hier que la carte de santé, un projet initié il y a quatre ans, « permet de mettre au point une assurance médicale obligatoire avec des bases et une structure bien définies, ce qui n'existait pas auparavant ». Dans une interview accordée à l'Agence nationale d'information, le Dr Khalifé a expliqué que « l'assurance médicale obligatoire ou la carte de santé n'est pas une alternative à la Sécurité sociale ou aux autres institutions ». « Nous cherchons dans le cadre de ce projet à assurer à tous les citoyens un accès aux soins, en éliminant tous les obstacles qui existent actuellement », assure le ministre.
Il a souligné par ailleurs qu'actuellement, près de 60 % de la population libanaise sont couverts par le ministère de la Santé. « Seuls 10 % des Libanais ont une assurance médicale privée », a-t-il poursuivi, affirmant que la majorité des personnes qui bénéficient des prestations du ministère de la Santé peut s'offrir une assurance médicale, « puisqu'un grand nombre d'entre eux payent des factures de cellulaire qui se chiffrent à 2 000, voire 3 000 dollars par an ». « Comment disent-ils alors qu'ils ne peuvent pas payer une assurance médicale de 400 dollars par an ? » s'est-il demandé. Et de conclure en affirmant que le principal avantage de la carte de santé « réside dans le fait que le gouvernement oblige le citoyen à préserver sa santé »


Les réfugiés palestiniens
Par ailleurs, le Dr Khalifé a parrainé hier un atelier de travail sur « Le développement du secteur de santé des réfugiés palestiniens au Liban » organisé par l'Assistance médicale internationale en collaboration avec l'association al-Amal, et ce à l'hôtel Galleria.
Dans une allocution, le président de l'association al-Amal, Imad el-Hout, a expliqué que plus de la moitié des Palestiniens souffrent de maladies différentes comme l'asthme, les maladies cardio-vasculaires, le diabète et les infections urinaires. « Près de 86 % de ces patients sont soignés dans les dispensaires de l'Unrwa, qui ne peuvent pas offrir tous les soins nécessaires », a-t-il ajouté.
De son côté, le président exécutif de l'Assistance médicale internationale, Ahmad al-Abdallah, a mis l'accent sur le manque de sensibilisation aux problèmes médicaux constaté chez la majorité des Palestiniens et qui constitue « des ramifications principales à l'augmentation des problèmes de santé ».
Quant au directeur de l'Unrwa, Salvatore Lombardo, il a déclaré qu'un accord de coopération sera signé avec le ministère de la Santé pour aider les Palestiniens dans ce cadre.
Se prononçant au nom du Dr Khalifé, le directeur de la prévention au ministère de la Santé, Assaad Khoury, a fait remarquer que la coopération entre le ministère et les associations palestiniennes médico-sociales s'est développé pour englober l'hospitalisation dans les différents hôpitaux gouvernementaux sur l'ensemble du territoire.

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